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Jocelle Cauvier

Jocelle Cauvier habite à Grande-Rivière dans la péninsule Gaspésienne (Québec).

Après avoir étudié durant 2 années en Laboratoire Médical, elle étudie au Centre Spécialisé des Pêches de Grande-Rivière en Transformation des ressources marines.

Lorsque son école lance un concours d'écriture, Jocelle écrit : "Une oeuvre dans le silence" et un poème "Opus", qui remporte le premier prix. Félicitations !

N'hésitez pas également à visiter son site personnel.

Jocelle Cauvier
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Une œuvre dans le silence
Portrait de Beethoven

Ludwig Van Beethoven est considéré par plusieurs comme le plus grand compositeur de toute l'histoire de la musique. Même si son oeuvre est toujours aussi vivante aujourd'hui, peu de gens connaissent la vie tumultueuse de ce grand homme. Sa vie, à l'image de son œuvre, fut empreinte de passions et tourments.

Ludwig Van Beethoven est né à Bonn (Allemagne) en 1770. Il connut une enfance difficile. Son père, Johann, était alcoolique et brutal. Johann avait la ferme ambition de faire de son fils un nouveau Mozart. C'est lorsque le jeune Beethoven dormait paisiblement que son père, complètement ivre, le tirait du lit pour ses leçons de piano, qui se terminaient souvent à l'aube.

Il donna sa première performance publique à 7 ans, et débuta la composition à 11 ans. A 14 ans il devint organiste à la cour.

Ludwig fit son premier voyage à Vienne à 16 ans, où il y rencontra Mozart. Ce dernier pressenti le talent du jeune compositeur. Ludwig du revenir de son séjour à cause du décès de sa mère. En sa douce mère, il venait de perdre sa plus grande amie. Son père étant déclaré inapte à s'occuper de ses 3 enfants, c'est Ludwig qui devint le tuteur de ses 2 jeunes frères. Parallèlement, il poursuivit ses ambitions musicales, notamment comme violoniste à l'Opéra de Bonn.

A 21 ans, Beethoven quitta l'Allemagne pour Vienne. Ses frères le rejoindront quelques temps plus tard.

Dès ses débuts à Vienne, Ludwig fit face à de nombreuses critiques. On trouvait sa musique trop audacieuse et innovatrice. Mais pour Ludwig, l'idée était plus importante que la forme.
La musique devint le support de ses états d'âme et ses convictions profondes.

Plusieurs lui reprochèrent également son caractère emporté et son manque de grâce mondaine.
En vérité ces critiques affectaient peu le compositeur, car il ne se souciait guère de plaire.

Alors qu'il avait 25 ans, Ludwig fit une demande en mariage à une jeune femme, mais elle refusa. En fait, il aima plusieurs jeunes filles qui lui étaient inaccessibles de par leur noblesse. Cette note qu'il consigna à son journal témoigne de son malheur: "Qui désire récolter des larmes, n'a qu'à semer de l'amour."

Les femmes qu'il aima lui inspirèrent plusieurs œuvres : il dédia la Sonate au clair de lune à une Comtesse à qui il donnait des leçons de piano. Il la demanda en mariage mais les parents de la jeune fille refusèrent.

Il subsiste encore aujourd'hui un grand mystère romantique sur les passions amoureuses de Beethoven. En effet, à la mort de Ludwig, son fidèle ami et secrétaire Anton Schindler, trouva avec son testament une lettre passionnée dédiée à "l'immortelle bien-aimée". Schindler passa de longues années à chercher l'identité de cette femme que Ludwig aima secrètement toute sa vie et à qui il légua tous ses biens et sa musique. Même si plusieurs hypothèses ont été avancées, "l'immortelle bien aimée" de Beethoven demeure un mystère.

La vie de Beethoven fut une succession de malheurs. En plus de ses déceptions amoureuses, il connut des ennuis de santé dès la vingtaine. Il souffrit la majeure partie de sa vie de différents maux. C'est à cette même époque que débuta ses problèmes d'audition.
Ludwig cacha pendant de longues années le drame de sa surdité, malgré que cette affection l'affligeait profondément.

A 31 ans, il envisagea de mettre fin à ses jours et écrivit le fameux Testament de Heiligenstädter. Dans ce testament, Ludwig dévoila sa surdité et le désespoir qui le poussait à s'isoler et qui causait ses humeurs imprévisibles.

Finalement, il décida de s'accrocher à sa raison de vivre, la musique.
En 1809, la révolution française faisait rage et la France encercla Vienne. Ludwig sera très affecté par ces événements. De plus, cette guerre n'aida pas ses problèmes financiers.
En fait, malgré sa grande notoriété, Beethoven vécut modestement, se faisant parfois héberger par des amis.

Quelques années plus tard, Ludwig fut très affecté par la mort de son plus jeune frère. A ce même moment, il devint tuteur de son neveu Karl. Mais cet instant de bonheur vint s'assombrir par de nombreuses querelles juridiques au sujet de la garde de l'enfant, et par la tentative de suicide de Karl quelques années plus tard.

Devant tous ces malheurs, Ludwig s'isola de plus en plus, vivant seul et se consacrant corps et âme à la musique, son refuge. De cette intériorité naîtra de grandes oeuvres musicales.

On le voyait souvent errer seul dans la nature, l'une de ses sources d'inspirations.

A son grand désespoir, sa surdité continuait de progresser. Son entourage devait communiquer avec lui à l'aide de carnets de conversations.
Malgré tout, Beethoven composa certains de ses plus grands chefs d'œuvres à cette époque.

C'est dans une surdité totale qu'il composa sa 9ème Symphonie : Hymne à la Joie. Cette oeuvre est aujourd'hui considérée comme l'une des plus grandes réalisations de l'homme, un véritable hymne à la paix. Ludwig avait une Foi profonde en la liberté et la fraternité humaine.

La santé de Beethoven se détériora au fil des ans. Bien qu'il traversa une longue agonie les derniers mois de sa vie, il refusa qu'on lui donne des calmants afin d'être mieux disposé à composer. Sur son lit de mort, il composait encore, mais n'acheva jamais sa 10ème Symphonie. Ludwig Van Beethoven mourut à Vienne en 1827, à 56 ans.

Ludwig désirait ardemment que les médecins découvrent la cause de sa maladie après sa mort. Près de 200 ans plus tard, grâce à l'analyse d'une mèche de cheveux du compositeur, on détermina qu'il était atteint de saturnisme (intoxication chronique au plomb). C'est ce qui semble avoir causé ses problèmes de santé et sa mort.

Au cours de sa vie, Beethoven composa des centaines d'œuvres. Son vaste répertoire comprend notamment 9 symphonies, 32 sonates pour piano, 10 sonates pour violon, 5 sonates pour violoncelle, 5 concertos pour piano, 1 concerto pour violon, 16 quatuors à cordes, 14 trios pour piano et 2 messes.

Aucun autre compositeur n'a franchi autant les limites de l'émotion humaine que Ludwig Van Beethoven. Il s'acharna toute sa vie à traduire en musique toutes les méandres de l'âme humaine, de la sérénité totale vers les tourments insoutenables.

Sous sa façade austère, Beethoven avait une grandeur d'âme peu commune. Même si la vie l'avait profondément blessé, il donna à l'humanité tout ce qu'il avait de plus précieux, ses émotions les plus profondes: sa musique. C'est dans une vie passée seule et dans le silence, qu'il donna tout de lui-même, sans jamais rien demander en retour.

Jocelle Cauvier

RÉFÉRENCES :

  • Encyclopaedia Universalis, Éditions Universalis, 1984
  • La Grande Encyclopédie, Librairie Larousse, 1972
  • Sommets de la musique, Éditions Daphné, 1967
  • Dominique Prevot, Ludwig Van Beethoven : http://www.lvbeethoven.com/
  • Film Ludwig Van B. (Immortal Beloved), Columbia Pictures, 1994
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Le site de Ludwig van Beethoven en Français - http://www.LvBeethoven.com
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