Biography Books Music Family Tree Visits Galleries Love Collections Cd Buy Beethoven School
Contact Your Beethoven Events Curiosities Fictions Visits Midi Music Links Map Search

MenuLudwig van Beethoven :  les cartes à jouer...Menu

Philatélie - Timbres Numismatique - Pièces et billets Cartes...

Présentation... Beethoven : Liebig France... Beethoven : Liebeg Italie... Fidelio... Musiciens...
Schubert... Cartes de cigarettes... Cartes de Chocolat... Téléphone Autres

Titre...Les cartes Liebig Italiennes

Check...La série 330 des cartes Liebig Italiennes est sur Beethoven. Elle comporte six cartes.
Traduction de l'Italien par Michel Prévot. Merci !
Taille réelle des cartes : largeur : 7 cm et hauteur : 11 cm.

 

Beethoven - Carte Liebig en Italien - N°1

1.   Premières études très sévères.

D'origine flamande, Ludwig van Beethoven naquit à Bonn en 1770 où son grand-père s'était installé après 1732. Son père, Johan, ténor de la Cour, s'aperçut des précoces aptitudes musicales de son fils et le contraignit à des études très sévères pour en faire un enfant prodige. Beethoven eut d'abord comme maître un hautboïste, Pleiffer, puis Christian Neefe qui lui apprit les premières notions de l'harmonie et du contre point et lui révéla Carl Emmanuel et Jean Sébastien Bach. Dans ce très jeune et prometteur élève, Neefe n'eut pas de peine à reconnaître un nouveau Mozart. La première ouvre de Beethoven fut composée in 1782 et a pour titre "Variations sur une marche de Dresseri". Devenu violoniste dans l'orchestre de la Cour, il approfondit ses connaissances des ouvres de Haydn, Caldara, Pergolesi et s'intéresse à la production des musiciens viennois et français.

 

2.   Improvisation devant Mozart.

Désirant prendre des leçons auprès de Mozart, il se rendit à Vienne en 1787, mais il y resta très peu de temps car il fut réclamé au chevet de sa mère mourante. Malheureusement, un autre coup devait le frapper: son père est déchu de ses droits familiaux pour alcoolisme. Ainsi le compositeur fut contraint de subvenir aux besoins de la famille. Cependant, même si la responsabilité de "Pater familias" était lourde, Beethoven ne négligeait pas ses études et, en 1789, il s'inscrivit au cours de philosophie à l'Université. C'est de cette époque que date son amitié avec la famille Breuning qui a tant contribué à sa formation. Au début de 1792, grâce à une bourse d'étude que lui a procurée le comte F. van Waldstein, il retourne à Vienne et prend des leçons de Haydn. L'accompagnent ces paroles prophétiques de son bienfaiteur: "Cher Beethoven, vous partez aujourd'hui pour Vienne selon votre désir si longtemps contrarié. Le génie de Mozart s'afflige encore et pleure la mort de son possesseur. Bien sûr, l'inépuisable Haydn lui a fourni un refuge, mais aucun emploi. Par quelque moyen, il cherche de nouveau à s'unir à quelqu'un. Grâce à un travail sans trêve, vous allez recevoir des mains de Haydn l'esprit de Mozart." Son enseignement fut complété par Albrechtsberger pour le contrepoint et par Salieri pour l'écriture vocale.

Beethoven - Carte Liebig en Italien - N°2

 

Beethoven - Carte Liebig en Italien - N°3

3.   Beethoven avec son élève Teresa Brunswick.

Introduit dans la haute société comme virtuose du pianoforte, il donna son premier concert comme pianiste et compositeur le 29 mars 1795. Il se produisit également, toujours très acclamé, à Nuremberg, Prague, Dresde et Berlin, où il joua en présence de Frédéric Guillaume II. C'est en cette période mondaine de sa vie que Beethoven éprouva des passions violentes pour certaines de ses élèves: Giuletta Guicciardi, Teresa Brunswick, Bettina Brentano, Theresa Malfatti, Amalia Sebal et la chanteuse Maddalena Willman. L'une de ces femmes est peut-être "l'immortelle aimée" à laquelle Beethoven envoya une lettre passionnée, retrouvée après sa mort. Il est certain que bien peu est connu de la vie sentimentale du célèbre compositeur car ses passions furent toujours brèves et n'aboutirent jamais à un lien durable. Les amours, le succès, les triomphes n'ont pas compensé son drame secret: la perte progressive de l'audition.

 

4.   Mort de Ludwig van Beethoven.

Retranché dans une orgueilleuse solitude, il médite de se suicider, mais sa passion pour la musique, son désir de témoigner comme apôtre de la fraternité humaine lui donnent la force de vivre. Le testament de Heiligenstadt, écrit à ses frères en 1802, est en même temps le témoignage de son angoisse et de sa force. Il fut toutefois réconforté par les attentions dévouées de ses nombreux amis fidèles, parmi lesquels la famille Brunswick, son élève l'archiduc Rodolphe (plus tard archevêque d'Olmütz), auquel il dédia sa "Missa solemnis", le prince de Lichnosky, le violoniste Scuppanzich et le chef d'orchestre Schindler, son futur biographe. Il mourut à Vienne le 26 mars 1827 assisté du très fidèle Stephan Breuning, d'Anton Schindler et de sa gouvernante Sall. Des obsèques solennelles lui furent réservées. L'oraison funèbre fut prononcée par l'écrivain autrichien Franz Grillparrer, grand admirateur du musicien.

Beethoven - Carte Liebig en Italien - N°4

 

Beethoven - Carte Liebig en Italien - N°5

5.   Paladin de la liberté, Beethoven déchire la dédicace de la Symphonie Héroïque écrite pour Napoléon.

L'ouvre créative de Beethoven a débuté vers 1796 avec les trios opus 1 n°1, n°2, n°3, puis les trois remarquables sonates pour pianoforte de l'opus 2. En 1802 il compose sa seconde symphonie, le ballet Prométhée, sa brève mais extraordinaire oeuvre 54 et, finalement, la Troisième Symphonie en mi bémol majeur, op. 55, "l'Héroïque". La dédicace originelle à Napoléon Bonaparte qui, à cette époque, représentait pour Beethoven le paladin de la liberté et des idéaux républicains, fut déchirée par le compositeur quand il apprit que le premier consul s'était fait nommer empereur des Français. Entre 1804 et 1810 la terrible lutte intérieure du compositeur contre la surdité progressive se révèle dans ses ouvres imprégnées des idéaux de bien et de justice qui constituent le message lyrique de Beethoven à l'humanité souffrante.

 

6.   Timbre commémoratif du 2ème centenaire de la naissance de Beethoven.

Parmi les compositions les plus significatives rappelons la Quatrième et la Cinquième symphonie, Fidelio, Egmont, le concerto pour piano op. 73 ; après la Cinquième Symphonie, vibrante interprétation de la vie comme lutte, vient la "Pastorale" qui veut signifier la conquête de la paix intérieure, qui domine et vainc la force adverse du destin. La Septième Symphonie est, comme le disait Wagner, "l'apothéose de la danse", où se révèle tout le monde intérieiur de Beethoven, un monde extraordinairement riche de joie et de lumière. Peu avant de mourir, il compose ses cinq derniers Quatuors et ses quatre dernières Sonates. La Missa Solemnis et la Neuvième Symphonie concluent, de fait seulement, la parabole créative de ce génie de la musique.

Beethoven - Carte Liebig en Italien - N°6
 
Retour au menu...
Le site de Ludwig van Beethoven en Français - http://www.LvBeethoven.com
Recherche Plan du site Nouveautés Contact Infos site Accueil © 2001 - 2013