Beethoven ne composa qu'un seul concerto pour violon. Il est en ré majeur, et porte le numéro d'opus 61.

Le concerto a été composé et joué en 1806. Il fut publié en 1808 et dédié à son ami de toujours, Stephan von Breuning.

Beethoven adaptera lui-même son concerto pour violon en concerto pour piano. Ce dernier sera dédié à Julia von Breuning, femme de Stephan.

Il existe de très nombreuses versions de ce concerto. Il est souvent accompagné des deux romances pour violon opus 40 et opus 50.
A chacun selon ses goûts et ses interprètes favoris...

Le violoniste Nigel Kennedy nous réjouie avec le concerto pour violon et orchestre de Ludwig van Beethoven et de deux extraits d'oeuvres de Jean-Sébastien Bach.

Nigel Kennedy est un violoniste qui explore les différents genres musicaux - ce que la critique apprécie parfois peu.

Au-delà de l'oeuvre virtuose, Nigel Kennedy joue avec le coeur dans cette version en public non retouchée. La seconde cadence est de Kennedy.

Ce CD est l'une des grandes interprétations de ce concerto, et une bonne occasion de découvrir ce violoniste si ce n'était pas déjà le cas.

Le chaleur et la délicatesse des sons des instruments anciens n'ont cesse de m'étonner. Ils nous invitent sans relâche à une nouvelle écoute, plus attentive encore, et à un nouveau regard sur des oeuvres que l'on pense connues.

Frans Brüggen signe de nouveau un travail de très bonne qualité. Le violon s'invite chez nous et l'orchestre sonne des harmonies d'un siècle passé.

Avec force et finesse, cette interprétation est toute en couleur et la magie fonctionne une fois encore.

Ce cd est chaleureusement recommandé.

On ne présente plus Anne-Sophie Mutter. Accompagnée par le New York Philharmonic, dirigé par Kurt Masur, la virtuose interprète :

• le Concerto pour Violon et orchestre, Opus 61 ;

• la Romance pour Violon et orchestre n°1, Opus 40 ;

• la Romance pour Violon et orchestre n°2, Opus 50.

L'une des bonnes versions de ces oeuvres...

Anne-Sophie Mutter
New York Philharmonic
dirigés par Kurt Masur
Deutsche Grammophon - 2002

Biddulph Recordings - 1994
Violon : Ruggiero Ricci Orchestra del Chianti, dirigé par Piero Bellugi

Une cadence est un morceau solo laissé libre par le compositeur : le soliste écrit lui même la partition ou improvise. C'est à la fois un exercice difficile et une invitation que le compositeur lance.

Beethoven n'a pas écrit de cadences pour son concerto pour violon. Mais il existe une cadence pour piano et une cadence pour piano et timbales pour la transcription pour piano du concerto.

Cette cadence a été réadaptée au violon, c'est la cadence 'Beethoven'.

Mais ce cd en propose 13 autres : Ferdinand David, Henri Vieuxtemps, Joseph Joachim (2), Ferdinand Laub, Henryk Wieniawski, Camille Saint-Saëns, Leopold Auer, Eugène Ysaÿe, Ferruccio Busoni, Fritz Kreisler, Nathan Milstein et Alfred Schnittke.

L'organisation des plages du cd permet de choisir sa cadence, en la programmant : voici 14 concertos en un seul !

Point Classics - 1994
Violon : Christian Tetzlaff
Direction : Michael Gielen
Symphony Orchestra of the Südwestfunk

A gauche :
Christian Tetzlaff, nous présente sa cadence, c'est-à-dire un arrangement de celle que Beethoven a écrite pour piano et timbales.

A droite :
Gidon Kremer interprète une cadence pour violon, piano et timbales, d'après la cadence de Beethoven.

Les deux romances pour violon et orchestre, opus 40 et opus 50, sont également sur ce CD.

Teldec - 1993
Violon : Gidon Kremer
Direction : Nikolaus Harnoncourt
The Chamber Orchestra of Europe

Philarmonia - 1995
Violon : Bin Huang
Direction : Michele Trenti
Genoa Youth Philharmonic

Le "Cannone" fut offert à Nicolò Paganini en 1802 par Monsieur Livron, un musicien amateur de Livourne. Paganini, à l'époque, avait vingt ans et le violon presque soixante ans. Ils ont donc commencé leur carrière.

L'instrument est sans doute le meilleur de Giuseppe Bartolomeo Guarneri, et il est exceptionnel pour ses caractères de pureté générale : le vernis, de superbe qualité, recouvre encore l'instrument ; il y a peu de fractures (deux, seulement, qui furent reparées en 1833 par le luthier parisien Vuillaume), et surtout, le manche est original (ce qui est tout à fait insolite pour un instrument historique). En cent cinquante ans, seulement des accessoires ont été changés.

Informations issues du livret du Cd...

Le cd héberge une partie cd-rom qui présente l'oeuvre, le violon, le compositeur, la musicienne, et inclut quelques passages vidéo. Une très bonne initiative.

La Philharmonie tchèque d'Ostrava n'a pas l'éclat de celles de Vienne ou de Berlin. Mais elle est bien dirigée par le Slovaque Peter Feranec. Et le violon de Frédéric Pelassy mérite de toute façon le détour.

Le concerto s'ouvre sur un rythme comparativement lent. Puis, le soliste entre en scène et l'on ne peut plus s'arracher à l'écoute. Du jeu de gammes articulé par Beethoven, Frédéric Pelassy livre un des discours les plus remarquables qu'on ait entendus. Riche en couleurs et en élans sans jamais glisser dans l'outrance. D'une magnifique noblesse. Frédéric Pelassy passe en Allemagne pour un vrai "beethovénien". Ce disque le confirme.

Ariane Anderson

La première oeuvre de ce triple cd est l'adpation du concerto pour violon en concerto pour piano, réalisé par Beethoven et dédié à Julia von Breuning, femme de Stephan von Breuning, ami de toujours.

Amadeus Webersinke est au piano, et Kurt Masur dirige le Gawandhausorchester de Leipzig...

Beethoven n'a pas composé de concerto pour clarinette, ni transposé l'un de ses concertos pour cet instrument. Cette regrettable constatation a conduit Mikhail Pletnev à réaliser l'arrangement lui-même, à diriger l'Orchestre National Russe, et à confier l'interprétation de l'instrument soliste à son complice Michael Collins.

Les quelques modifications apportées à la partie orchestrale ont pour but de mieux mettre en valeur la clarinette qui risquerai de passer inaperçue à certains moments. Le respect de l'oeuvre est donc constant.

Bien que dérangeant l'écoute et l'oreille de ceux qui connaissent trop bien le concerto pour violon, cet arrangement a néanmoins beaucoup de charme. Une réussite !

Beethoven n'a pas non plus composé de concerto pour clarinette, ni transposé l'un de ses concertos pour cet instrument. Mais c'est sans compter avec William Bennett qui interprète sa propre transcription de cette oeuvre.

Ce magnifique concerto, qui inspire bien des solistes de tous les instruments, tolère décidément bien les affronts.

Moins chaleureux que la clarinette, la flûte s'en sort étonnement bien. Le flûtiste est parfait, puissant et très juste y compris dans les passages longs ou très hauts.

Les cadences sont de William Bennett. Une curiosité.

Egalement sur ce CD  : le concerto pour flûte de Friedrich Schwindl.

Oui, vous avez bien lu : voici une transcription pour la guitare du concerto pour violon de Ludwig van Beethoven.

Le premier moment de stupeur passé, on attend le pire. Et pourtant, il ne vient jamais.

Le premier mouvement est très musical et la guitare y tient sa place, avec brio même. Lors second mouvement, la guitare ne parvient pas totalement à combler l'espace musical. Un regret tout de même : le troisième mouvement est mené tambours battants comme s'il était temps d'en finir.

Assurément un objet de collection...

Merci Michel pour cette découverte !

Ce cd, réalisé pour les 250 ans de l'orchestre de Leipzig, inclut notamment trois oeuvres pour violon :

• la romance pour violon opus 40, en sol majeur, pour orchestre et violon (1802) ;

• la romance pour violon opus 50, en fa majeur, pour orchestre et violon (1802) ;

• les fragment du 1er mouvement - Allegro con brio - du concerto pour violon et orchestre WoO 5, en ut majeur. Cette oeuvre n'a jamais été achevée (1790-1792).

Inedita - Beethoven Rareties Vol. 1
Violon : Marco Rogliano
Direction : Roberto Diem Tigani
Orchestra Sinfonica di Sassari

Inedita se spécialise dans l'édition d'oeuvres rares. Ce premier volume des oeuvres de Ludwig van Beethoven inclut une version des fragment du 1er mouvement - Allegro con brio - du concerto pour violon et orchestre WoO 5, en ut majeur. Cette oeuvre n'a jamais été achevée (1790-1792).

Cette œuvre a été reconstruite par Roberto Diem Tigani. Le livret explique les choix effectués par Roberto Tigani lors de son travail de reconstruction.

Egalement sur ce cd, les Douze danses Allemandes, WoO 8, et la Musik zu einem Ritterballet, WoO 1.