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Vincennes, pelouse de Fontenay |
Le plâtre sur le socle, en 1927... |
Dès les premières années du XXe siècle, un Comité du Monument Beethoven se constitue. Il a pour objectif la réalisation et l'érection dans la capitale de France d'un monument à la gloire de Beethoven. Un décret du Président de la République, daté du 20 décembre 1909, prévoit son installation au parc du Ranelagh, à Paris. Mais des complications administratives priveront la capitale de son monument, qui sera finalement installé à Vincennes, sur la pelouse Fontenay. |
Beethoven devait y est représenté allongé, buste dénudé, arborant une moue pensive, probablement créatrice... Mais José de Charmoy part à la guerre en 1914, sans avoir terminé le monument. Le socle est entièrement terminé, mais pas la statue. Le sculpteur décédera à la guerre et l'uvre ne sera jamais terminée. Le plâtre de travail fût exposé quelques temps sur le socle, mais les intempéries eurent raison de ce fragile monument. En 1927, une souscription était en cours pour élever la statue. |
Modèle de travail en plâtre, réalisé pour Monument Beethoven, par le sculpteur José de Charmoy entre 1909 et 1911... |
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Il ne reste donc plus aujourd'hui que l'immense socle (voir les photos plus bas), d'une taille approximative de 6 mètres de long, 4 de large et 3 de haut. Quatre génies ailés soulèvent la statue manquante, le compositeur qui aurait ainsi dû être glorifié. Il s'agit en fait des représentations de la Symphonie Héroïque, la Sonate Pathétique, la neuvième Syphonie, et la Sonate Clair de Lune. L'accès à ce monument doit se faire à pied, car la voie qui passait proche n'est plus accessible aux véhicules. |
Quelques-unes de mes photos du monument Beethoven aujourd'hui |
Cliquer sur les vignettes pour voir mes photos agrandies... | ||
Article publié en mai 1958 dans le Bulletin Municipal de Vincennes |
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Dessin représentant José de Charmoy auprès du socle du Monument Beethoven, paru dans Musica n°32 daté de mai 1905... |
Cet article
est publié avec l'aimable autorisation Merci également
à Jacques et à Ton'Ton Martial |
"Je m'appelle Priscille de Charmoy et j'étais très intéressée de voir votre page au sujet du monument de Beethoven. Quand j'étais a Paris en juillet 2002, j'ai cherché,et j'ai trouvé ce monument puisque le sculpteur avait le même nom que mon père. A mon retour en Afrique du Sud, j'ai découvert que le sculpteur est l'un de mes ancêtres de l'île Maurice."
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