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       A ce jour, ce site www.LvBeethoven.com vous propose 928 fichiers midi et 389 fichiers mp3des oeuvres de Ludwig van Beethoven. En ce qui concerne les fichiers Midi, ce sont des musiques au son électronique, qui sont créés - on dit "séquencés" - par des musiciens qui en deviennent propriétaires. Ce n'est donc pas un son issu d'un orchestre, mais le résultat est souvent surprenant. A vous de les écouter... N'hésitez pas à consulter notre rubrique "Quelques précisions sur les fichiers midi".  | 
  
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 Le compositeur n'était cependant pas satisfait de cette ouverture, les contrastes de l'action étant insuffisamment indiqués. Elle fut jugée par les critiques « trop simple et trop éloignée du thème de l'ouvre ». Il s'agit pourtant d'une musique très riche, le thème principal regorgeant d'originalité et d'énergie. L'ouverture débute par un sombre accord, et d'une longue introduction lente. Mais on y retrouve pas, comme dans les deux suivantes, la descente tragique dans le sombre cachot de Florestan. Un impressionnant crescendo conduit, en accélérant sans cesse, vers le thème principal. Le thème de Florestan vient alors, en guise de développement, suivi de la reprise de l'allégro. A noter également, en début de coda, un crescendo sur le thème principal, qui influencera sans doute Rossini. La seconde ouverture, écrite immédiatement après et publiée, comme l'opéra, sous le numéro d'opus 72, marque la véritable apparition de nouvelles conceptions. Elle correspond exactement au déroulement de l'action., situe dans le développement le point culminant de l'évolution dramatique qui reflète l'état d'âme des deux personnages principaux, et exalte dans la coda, après qu'ait retenti l'appel de la trompette rappelant l'événement, le héros radieux et triomphant représenté par le thème de Florestan. La reprise fait bien entendu défaut, car il ne pouvait être question, pour respecter le thème de l'opéra, de revenir à l'ambiance de l'exposition. Wagner a beaucoup aimé cette ouverture, mais elle fit une impression déroutante sur le public de l'époque. 
 Sans la reprise, les parties sont allongées 
        : ainsi l'introduction est marquée par d'impressionnants 
        contrastes, des silences particulièrement longs. 
        Et dans le développement, la forme atteint la 
        complexité des grandes ouvres symphoniques du 
        Maître. Quand Beethoven remanie cette ouvre, devenant 
        l'opus 72 b, il rétablit l'équilibre de la forme. 
        La fidélité à l'action y est sacrifiée au compromis 
        entre la forme et le programme. Et cette magnifique 
        ouvre devient une variante mélodique et poétique 
        de la précédente. On trouve maintenant, après la sonnerie de 
        trompette, une reprise de l'allégro, débordant 
        comme un élan irrépressible vers le bonheur 
        atteint au terme d'une vertigineux presto. Sans 
        doute une des plus belles ouvres du compositeur. Il faut encore parler l'exposition du thème 
        principal, là où la mélodie est jouée piano, 
        toute simple aux violons et violoncelles, mais 
        avec une force extraordinaire - « forte comme 
        le piano de Léonore 3 », comme aimait le rappeler 
        un grand chef d'orchestre. Mendelssohn introduisit cette ouverture entre 
        les deux tableaux du second acte de l'opéra. 
        Cette habitude a été conservée jusqu'à nos jours. Bien plus tard en 1814, à l'occasion du remaniement 
        complet de l'opéra, Beethoven réécrivait l'ouverture 
        de « Fidelio ». Napoléon abattu, 
        Paris occupé par les alliés de l'Empereur, Fidelio 
        apparaissait comme le symbole de la lutte victorieuse 
        contre la tyrannie : l'euphorie patriotique 
        de Vienne explose dans cette ouverture définitive 
        qui ne comprend aucun thème de l'opéra, mais 
        dispose le public à l'issue heureuse du drame. 
        Les appels des vents, largement renforcés dans 
        cette ouvre, convoquent la foule à une fête 
        de la liberté. L'apothéose annonce le finale 
        de la 9ième symphonie. 
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| Opus 138 1805 9'42"  | 
    Ouverture de Leonore I |  
      Ces fichiers 
        ont été écrits et séquencés par Jean-François Lucarelli  | 
  
| Opus 72 1805 13'05"  | 
    Ouverture de Leonore II |  
      Ces fichiers 
        ont été écrits et séquencés par Jean-François Lucarelli  | 
  
| Opus 72a 1806 13'40"  | 
    Ouverture de Leonore III |  
      Ces fichiers 
        ont été écrits et séquencés par Jean-François Lucarelli  | 
  
| Opus 72b 1814 6'06"  | 
    Ouverture de Fidelio |  
      Ces fichiers 
        ont été écrits et séquencés par Jean-François Lucarelli  | 
  
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