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Écouter quelques Lieder de Ludwig van Beethoven |
A ce jour, ce site www.LvBeethoven.com vous propose 928 fichiers midi et 389 fichiers mp3des oeuvres de Ludwig van Beethoven. En ce qui concerne les fichiers Midi, ce sont des musiques au son électronique, qui sont créés - on dit "séquencés" - par des musiciens qui en deviennent propriétaires. Ce n'est donc pas un son issu d'un orchestre, mais le résultat est souvent surprenant. A vous de les écouter... N'hésitez pas à consulter notre rubrique "Quelques précisions sur les fichiers midi". |
Oeuvres pour la voix - Opus |
Opus 32 1805 1'21" |
Lied : An die Hoffnung (à l'espérance). |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 46 1795-1796 7'23" |
Adelaïde, Einsam wandelt dein Freund (Solitaire ton ami va). Lied pour voix et piano op. 46, dédié à Friedrich Matthisson, 1795 - 1796, publiée à Vienne, Artaria, février 1797. GA. n. 216 (série 23/2) - Boett. III/6 - Bruers 46 - KH 46 - L. II, page 247 - Nottebohm 46 - Petters 82 - Thayer 43. Le manuscrit original est perdu. Une ébauche se trouve à la Beethovenhaus. Trois ans environ après sa composition, Beethoven envoya l'oeuvre à Matthisson, auteur du texte, avec une lettre de dédicace. Dans l'édition de ses poèmes parue en 1815, Matthisson accompagna le texte de Adelaide avec cette phrase: «nombre de maîtres différents ont voulu donner une vie musicale à ce poème ; mais personne, selon ma conviction profonde, a mis le texte en exergue comme le génial Ludwig van Beethoven ». Le succès enthousiaste que la cantate reçut, et qui l'accompagna pour de nombreuses d'années (en 1860, De Lenz la trouvait « fraîche » comme si elle était née d'hier et non du siècle précédent) peut apparaître exagérés de nos jours ; mais ceci dit, l'oeuvre n'est en rien médiocre. La première strophe, d'une linéarité mélodique sans secousses, se déroule dans le ton fondamental de si bémol majeur. La seconde amplifie et répand en une phrase aux brèves graves, changé dans la couleur tonale des passages en ut et fa majeur. Ce type de phrase, tout en arrêts et reprises, qui donne au chant un caractère de halètement assume, dans la troisième strophe, avec la couleur obscure des tonalités de si bémol et re bémol, et la plus grande excitation de la partie instrumentale, une physionomie d'originalité romantique. La quatrième strophe (Allegro molto, correspondant comme esprit et forme, à la partie finale du type classique de l'époque) revient de manière stable dans le champ tonal de si bémol, en participant à l' animation des deux précédents. Le texte : Einsam wandelt dein Freund im Frühlingsgarten, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 48 1803 1'53" 0'55" 1'51" 2'05" 0'33" 4'21" |
6 Lieder sur des poèmes
de Christian Fürchtegott Gellert : 1 - Bitten 2 - Die Liebe des Nächsten 3 - Vom Tode 4 - Die Ehre Gottes aus der Natur 5 - Gottes Macht und Vorsehung 6 - Bußlied. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 52 1785-1793 |
Huit Lieder pour voix et piano, 1790 - octobre 1792, publiées à Vienne, Kunst und Industries Comptoir, juin 1805. Urians Reise um die Welt (Voyage d'Urian autour du monde) ; Feuerfarb (Couleur de feu) ; Das Liedchen von der Ruhe (La chansonnette de la paix) ; Maigesang (Chant de mai) ; Molly's Abschied (L'adieu de Molly) ; Die Liebe (L'amour) ; Marmottes (Marmotte) ; Das Blumchen Wunderhold (La petite fleur charmante). Dans l'impuissance de établir une date chronologique plus précise, nous assignons comme époque de composition à toutes les chansons, qui furent publiées ensemble en juin 1805 avec le numéro unique d'oeuvre 52, les dernières années du séjour de Beethoven à Bonn (1790 - octobre 1792), en avertissant cependant que ces dates sont des approximations. Les manuscrits originaux sont perdus, exception faite de Feuerfarb. Les textes poétiques se composent de plusieurs strophes ; mais Beethoven composa seulement la premier, sur le modèle de composition en cours de cette époque. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 52-1 1785-1793 0'48" |
Selon les écrits de Wegeler, les premières ébauches, au moins du "Voyage d'Urian autour de le le monde" (Wenn jemand eine Reise tut : Quand on fait un voyage) est antérieur aux dates que nous avons indiquées précédement ; mais nous ne savons rien de plus précis. Nous avons cru bon de ne le pas détacher des autres chansons. Le texte poétique est de Mathias Claudius et se compose de quatorze strophes, à chanter (naturellement sur le même motif de la premier) en mouvement vif, modérément, et en manière bouffone, comme dit l'annotation sur la partition. Le nom d'Urian désigne un personnage fanfaron, et il peut être aussi synonyme de diable. Il raconte ici les événements comiques de son voyage. À chaque strophe, qui décrit une étape de son voyage, le choeur répond invariablement (en majeur) en acquiesçant et en l'invitant à continuer. Le texte : Wenn jemand eine Reise tut, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 52-2 1785-1793 1'12" |
2 - Feuerfarb De la Couleur de feu (Ich weiss eine Farbe: Je connais une couleur ; poésie de Sophie Mereau, 1792) existent en deux versions, toutes deux de la même année et antérieures au départ de Beethoven de Bonn. Jusqu'à récemment, on ne connaissait seulement que la seconde version, définitive, publiée dans le GA. Conservée en manuscrit aux archives de la société des Amis de la Musique de Vienne, elle a été publiée et décrite par Hess en 1955 et puis dans le cinquième dossier des Supplemente Zur GA., 1962. L'autographe de la première est introuvable. Nottebohm, en décrivant les ébauches contenues en deux feuilles conservées dans le Konigliche Bibliothek de Berlin (aujourd'hui nous supposons, dans le Deutsche Staatsbibliothek de la même ville), avait depuis temps remarqué l'épilogue instrumental différent ; mais cette version se distingue de la précédente aussi par la partie d'accompagnement du piano, ici confiée à la main gauche, pendant que la main droite ne fait que soutenir la voix à l'unisson. Quant à l'épilogue instrumental, il s'agit d'un corollaire mélodique qui remplace l'«effet gracieux de guitare». Une ébauche de 15 mesures, dans laquelle il y a encore des différences avec le lied définitif, est communiquée par Hess, dans le dossier susdit des Supplemente zur GA. Sur cette chanson, Staatsrat Bartolomaus Fischenisch écrivait de Bonn à Charlotte Schiller (la fille du poète), le 23 janvier 1793 : « Je te joins une composition du Feuerfarb, et je désirerais connaître ton opinion. Elle est d'un jeune d'ici dont les talents musicaux sont glorifiés en général, et que le prince électeur a envoyé à Vienne à étudier avec Haydn. Il fera en musique la Joie de Schiller, strophe pour strophe...». Le texte poétique (huit strophes, mais dont les cinquième et sixième strophes ne sont pas mentionnées dnas le GA.) célébre la couleur rouge, qui matérialise la vérité et la flamme incorruptible. Le texte : Ich weiß eine Farbe, der bin ich so hold, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 52-3 1785-1793 1'08" |
La Chansonnette de la paix (Im Arm der Liebe: En bras à l'amour) sur texte d'Ueltzen (et pas de Burger comme indiquent quelques vieilles éditions), publiée dans le Musenalmanach de Gottingen de 1788, elle aurait été composée, selon le Schiedermair et le Boettcher, autour au 1790. Quelques ébauches sont reportées dans le Shediock. Les paroles initailes ont aussi donné l'occasion à Beethoven d'écrire un canon. Le texte : Im Arm der Liebe ruht sich's wohl, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 52-4 1785-1793 2'23" |
II Mailied (Chanson de mai) (Wie herrlich lewhtet mir die Natur : Comme la nature resplendit pour moi aujourd'hui) de Goethe (neuf strophes) est un hymne au printemps et à l'allégresse. Mais la musique du Maigesang de Beethoven (le texte diffère seulement dans le titre) a un caractère de douceur et de sérénité. Il y a quelques analogies avec le thème de la joie de la Neuvième Symphonie. Beethoven reprendra, quelques années plus tard, la mélodie même dans un air avec accompagnement d'orchestre "O welch ein Leben!" D'autres analogies peuvent se trouver également dans une chanson postérieure sur un texte de Goethe, "Rastlose Liebe", ébauchée en 1809-1810 mais jamais conduite à terme. Le texte : Wie herrlich leuchtet mir die Natur, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 52-5 1785-1793 0'36" |
5 - Mollys Abschied Des sept strophes de "L'adieu de Molly" (Lebewohl, du Mann der Lust und schmerzen : Adieu, homme du plaisir et de la douleur), texte plutôt artificieux de Burger dans lequel on parle des souvenirs tendres que l'amant peut laisser à sa aimée, la G.A. a omis les deux dernières. On ne peut pas dire que la composition contribue à rendre le texte plus expressif... Mais la petite cadence final du piano est délicatement minaudière. Le texte : Lebewohl, du Mann der Lust und Schmerzen, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 52-6 1785-1793 0'50" |
6 - Die Liebe Selon une information donné par Prod'homme dans son catalogue, de la mélodie de l'amour de Lessing (Ohne Liebe lebe wer de kann : Sans amour on ne peut pas vivre), il existerait une ébauche en quelques feuilles volantes datées de 1795, sous la forme de quatre pages, recensées dans un catalogue Liepmannssohn de vente d'autographes du 21-22 mai 1909, contenant aussi des ébauches d'autres oeuvres méconnues mais différentes. Nous ne savons rien d'autre sur ce manuscrit ; la date de 1795 est une indication approximative. Le texte : Ohne Liebe lebe, wer da kann; |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 52-7 1785-1793 0'39" |
7 - Marmotte Marmotte: Ich komme schon durch manches Land (J'ai déjà fait le tour de nombreux pays). Le lied a pour base la cantilène du petit savoyard, qui fait le tour du monde avec sa marmotte : "avecque si, avecque la, avecque la marmotte, pour gagner le pain". Le texte (quatre strophes) appartient à la comédie carnavalesque "Das Jahrmarktsfest zu Plunderswelern" (Le marché du pays des haillons) de Goethe, et l'idée de composer la musique fut l'occasion d'une représentation jouée à Bonn entre 1790 et 1792. Le texte : Ich komme schon durch manches Land, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 52-8 1785-1793 0'33" |
La mélodie frugale, mais désinvolte, de "La Petite fleur charmante" (Es bluht ein Blumchen Wunderhold: Il fleurit en un seul lieu une petite fleur - qui rappelle le sujet du Rondeau de la Symphonie en sol majeur n°88 de Haydn) se répète quatre fois, pour les quatre strophes (1ère, 2e, 3e et 10e strophes des 12 constituant le texte poétique de Burger) indiquées par le GA.. Le texte : Es blüht ein Blümchen irgendwo |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 75 1809 |
Six Lieder : Sechs Gesange (six chants) pour voix et piano, Opus 75, 1809. Dédiés à la princesse Kinsky, publié à Leipzig, Breitkopf et Hartel, octobre 1810. G.A. Numéro 219 (série 23 - 5) - Boett. IX - 2, V - 5 ET 3, IV - 6 ET VII 4 ET 5 - BRUERS 75 - KH. 75 - L. III, page 180 - Nottebohm 75 - Petters 22 et 98 (numéros 3 et 4) Thayer 158, Biamonti 502. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 75-1 1809 4'50" |
1 - Kennst du das Land (Connais-tu le pays), chanson de Mignon tiré du Wilhelm Meisters Lehrjahre de Goethe.
II manuscrit original est perdu. Il existe des copies dont l'une dans le fond Bodmer de la Beethovenhaus. Deux strophes sur le même motif musical et bien modelé auxquelles répond chaque fois un second motif, un mouvement "Mosso", avec les paroles du refrain : "Dahin! Dahin mocht ich mit dir o mein Geliebter ziehn" ("Là-bas ! Je voudrais aller avec toi, ô mon cher, là-bas). Le texte :Kennst du das Land, wo die Zitronen blühn, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 75-2 1809 3'02" |
2 - Neue Liebe, neues Leben (Nouvel amour, nouvelle vie): Herz mein Herz, Texte de Goethe. Le manuscrit original se trouve dans le fond Bodmer de la BeethovenHaus. Second rédaction du lied WoO 127. Trois strophes : la première et la dernière sur le même motif musical, la seconde, en fidélité au texte, plus animée et joyeuse. Le texte : Herz, mein Herz, was soll das geben? Fesselt dich die Jugendblüte, Und an diesem Zauberfädchen, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 75-3 1809 2'06" |
Flohlied (Chanson de la puce): Es war einmal ein Konig (Il était une fois un roi), extrait du "Faust" de Goethe. Le manuscrit original se trouvait, selon le KH, dans la collection de Siegfried Ochs de Berlin (mort en 1929). Quelques ébauches remontent à la dernière époque de Bonn ; citées par Nottebohm, elles ont été reproduites par Schmitz. Cette oeuvre est du genre comique comme, par exemple, "Le voyage d'Urian" ou "L'essai du baiser". Ici, naturellement, ce trait est élevé à un haut degré : le mérite en revient également à la poésie et en partie transposé dans la musique. Le diabolique, bizarre, piquant, fantastique, est représenté, bien que sobrement, par des éléments caractéristiques différents : le refrain instrumental avec sa fantaisie, la variété des cadences au cours de la période mélodique (sol - fa - ut mineur) et et sa conclusion fuyante (majeur). Le texte : Es war einmal ein König, In Sammet und in Seide Und Herrn und Frau'n am Hofe, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 75-4 1809 1'34" |
4 - Gretels Warnung (avertissement de Gretel) Opus 75 numéro 4. Etewals lebhaft mit leidenschaftlichter Empfindung, doch nicht zu Geschwind (avec des regards d'amour, sons et chants) texte de Gerhard Anton von Halem. On ne sait pas où se trouve aujourd'hui le manuscrit de cette oeuvre. Le poète amateur Gerhard Anton von Halem de Leipzig (mort en 1858) l'avait reçu en cadeau de Beethoven. Trois strophes, sur la même mélodie doucement ondulée (et certainement pas inexpressive) dans lequelles Gretel raconte comment, après avoir cédé à l'amour du beau Christel, fut abandonnée pour d'autres filles. Le texte : Mit Liebesblick und Spiel und Sang |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 75-5 1809 0'58" 1'00" |
5 - An den fernen Geliebten, Opus 75 numéro 5. An der fernen Geliebten (A la bien-aimée lointaine), Ernst wohnten susse Ruh una goldner Frieden, texte de Reissig. Le manuscrit original se trouve dans la Deutscher Staatsbibliothek de Berlin. La mélodie, élémentaire et brève, est répétée pour six strophes inexorablement, et elle n'a presque pas de rapport avec le sens du texte. Le G.A. propose deux versions, et nous publions toutes deux : Le texte : Einst wohnten süße Ruh' und gold'ner Frieden |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 75-6 1809 0'54" |
6 - Der Zufriedene (L'homme content): Zwar schuf das Gluck hienieden, mich veder reich noch gross (certainement ici le sort ne m'a fait ni riche ni grand), texte de Reissig. Le manuscrit original se trouve dans le Deutsche Staatsbibliothek de Berlin. Nous ne pouvons que répéter tout ce que nous avons déjà dit pour le numéro précédent, en ajoutant que la mélodie est moins frugale, et en accord avec le caractère jovial du texte. Le texte : Zwar schuf das Glück hienieden |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 82/1 1809 1'48" |
Quatre "Ariette" et un "duetto",
pour voix et piano, pour soprano, teneur et
piano, Opus 82, 1809 environ (la composition
remonte à l'époque des études
avec Salieri). L'auteur du texte est inconnu. I. Hoffnung (Espoir) : Dimmi ben mio che m'ami. Dimmi ben mio che m' ami. Un manuscrit, différent dans l'accompagnement, a été publié par la rédaction de G.A. et se trouve à la bibliothèque du conservatoire de Paris (Max Unger, pages 98/38) (voir Hess, catalogue 120 et le cinquième livre des Supplemente zur G.A. pages 32-37 et 88, 1962). La musique suit le modèle de la mélodie délicate et du phraser italien. C'est une imitation de style précieux composée pour "plaire et créée pour jeu aimable ; à l'image d'un monde imbu d'harmonie pure, d'images nettes et d'ardeur suave de sens" (Liuzzi, Introduzione alla vocalità lirica di Beethoven, page 16). |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 83 - Chants (3) pour voix et piano - 1810 Chants (3) pour voix et piano, op. 83, dédié à la princesse Kinsky, 1810, publié à Leipzig, Breitkopf et Härtel octobre 1811. GA. n. 221, série 23/7, - Boett. IX/3-5 - B. 83 - KH. 83 - L. Ilions, p. 206 - N. 83 - T. 155. Le manuscrit original est conservé à la bibliothèque du Conservatoire de Paris. Un autre manuscrit du premier chant se trouvent avec les ébauches d'Egmont, Opus 84. Les ébauches se trouvent dans un cahier daté janvier-septembre 1810. Textes de Goethe. |
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Opus 83/1 1810 2'17" |
Opus 83-1 - Wonne der Wehmut (La joie de la mélancolie): Trocknet nicht, Tränen der ewigen Liebe (ne vous essuyez pas, les larmes de l'amour sont éternelles).
Le texte : Trocknet nicht, trocknet nicht, Ce texte possède la forme d'un récitatif ; il est composé de brèves phrases tronquées, anxieuses d'une manière adéquate, soutenues par le piano et correspondants expressivement au sens des mots. On peut remarquer la ressemblance du premier et fondamentale "inciso" à l'invocation de Florestano: "O Leonore" dans le troisième acte de Leonore-Fidelio, première version. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 83/2 1810 2'09" |
Opus 83-2 - Sehnsucht (Nostalgie) : Was zieht mir das Herz so?, (qu'est-ce qu' attire tant mon coeur ?)
Quatre strophes répètent la mélodie en si mineur, la cinquième correspondant au sens des mots, la reprend et conclut en Majeur. Selon le catalogue Kinsky-Halm, cette chanson et la précédente auraient été composées à l'origine pour Térèse Malfatti. Le texte : Was zieht mir das Herz so? Nun wiegt sich der Raben Da kommt sie und wandelt; Die scheidende Sonne Auf einmal erschein ich, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 83-3 1810 2'34" |
Opus 83-3 - Mit einem gemalten Band (Avec un ruban coloré), Kleine Blumen, kleine Blätter, (Petites fleurs, petites feuilles)
Opus 083 : Drei Gesänge für eine singstimme, Gedicht von JW Goethe, mit Klavierbegleitung 3 - Mit einem gemalten Band (Avec un ruban coloré), Kleine Blumen, kleine Blätter (Petites fleurs, petites feuilles). "Leichtlìch und mit Grazie vorgeimgen" (légèrement et avec grâce), les mots apposés sur le début de la partition donnent une indication commune de mouvement ou de couleur, en rapport avec la grâce du sujet poétique : gracieux plutôt qu'intensément expressif. De Curzon (Lieder) page 29 dit de cette musique : "délicate et pure, d'une grâce aimable". Quatre strophes : la première et la dernière avec la mélodie principale ; les deux médianes avec la modulante secondaire. Le texte : Kleine Blumen, kleine Blätter |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 84/4 1810 1'28" |
Freudvoll und Leidvoll, pour voix et piano, transcription de l'auteur de la chanson Opus 84 numéro 4 pour voix et orchestre, 1810. Hess 93 - Biamonti 529. Plusieurs versions différentes existent :
Nous avons fait un fichier MIDI (Biamonti numéro 491) d'une ébauche antérieure à la composition de la musique pour la tragédie de Goethe, et tout différent. Le texte : Freudvoll |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 88 1803 2'27" |
Opus 88 - Das Glück der Freundschaft : pour voix et piano - 1803
Opus 88 : Das Glück der Freundschaft, (bonheur de l'amitié) : pour voix et piano, 1803, avant septembre, publiée à Vienne, Loschenkol, octobre 1803. GA. n. 222, série 23/8, - Boett. V/ll - B. 88 - KH. 88-L. III, P. 228 - N. 88 - T. 113. Peu de temps après la première publication, à la fin du même année, l'oeuvre fut réimprimée à Leipzig chez Hoffmeister et Kùhnel avec le titre "Lebens-gluck", (Bonheur de la vie) et l'addition au texte allemand original d'une version rythmique italienne approximative et malheureuse. Le manuscrit original est perdu. Il existe, cependant, une ébauche ample aux pages 62 et 63 du cahier de l'Héroïque, intercalé entre ceux de la symphonie, avec le texte allemand et la partie de chant en clé de violon. Elle présente peu de modifications par rapport à l'édition imprimée et Nottebohm en déduisit que l'ébauche est simplement une dernière rédaction en vue de l'édition. On ne connaît pas l'auteur du texte allemand, ni celui de la version italienne. La musique n'a pas valeurs extraordinaires ; elle pourrait se rapprocher, en restant cependant inférieure, à celle de la chanson "Ich Liebe Dich". De Curzon, la définissait comme un "gazouillis gracieux" et reconnaissait pour l'autre "une simplicité pleine de grace". Le texte en Italien : Beato quei che fido amor Dovunque lo conduca il ciel, Ei sente l'alma divam par Felice chi ad un fido sen Che in mezzo agli disa striancor Le texte en Allemand : Der lebt ein Leben wonniglich, Beblümte Wege wandelt ab, Sie weckt die Kraft und spornt den Mut Erreichet hat des Glückes Ziel, Entzückt von ihr, ihr beigesellt, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 98 | An die ferne geliebte (liederkreis) - À la bien-aimée lointaine, cycle de lieder. Auf dem Hügel sitz ich, spähend, pour voix et piano, opus 98, dédié au prince Lobkowitz, avril 1816, publié à Vienne, Steiner, octobre 1816. GA. n. 224, série 23/10, - Boett. XI/2 - Bruers 98 - KH. 98 - L. Ilions, p. 298 - N. 98 - Thayer 205 Biamonti 652. Le manuscrit original est conservé dans la Beethovenhaus. Les ébauches se trouvent dans le cahier Miller de la collection Koch, et ils sont édités aussi, en partie, par Nottebohm. Le texte est du docteur, poète et journaliste Alois Jeitteles. La dénomination de Liederkreis (Couronne de chansons), ajouté au titre, décrit déjà dans la première édition : "Ein Liederkreis von À, Jeitteles". Il est composé, en effet, d'une série de six chansons, chacune de plusieurs strophes, traitant du même suject poétique et réunies les uns aux autres comme esprit et sens musical, avec quelques brefs entractes instrumentaux. Ainsi elles constituent, avec des épisodes différents, un ensemble organique. C'est le seul "cycle" composé par Beethoven, par l'ampleur et l'importance expressive, entre ses grandes oeuvres de la musique de chambre. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 98/1 1816 1'58" |
An die ferne geliebte Numero 1: Auf dem Hügel sitz ich, spähend Assis sur le col solitaire, le poète est à ses pensées : le pays lontain où il connut l'aimé. Il l'invoque passionnément et il veut raconter sa peine en chansons, car le chant annule les distances et le temps. Cinq strophes, toutes sur le même motif, d'une douceur harmonieuse altérée par les répétitions, malgré la diversité graduelle de la partie pianistique. Le texte : Auf dem Hügel sitz ich spähend In das blaue Nebelland, Nach den fernen Triften sehend, Wo ich dich, Geliebte, fand. Weit bin ich von dir geschieden, Trennend liegen Berg und Tal Zwischen uns und unserm Frieden, Unserm Glück und unsrer Qual. Ach, den Blick kannst du nicht sehen, Der zu dir so glühend eilt, Und die Seufzer, sie verwehen In dem Raume, der uns teilt. Will denn nichts mehr zu dir dringen, Nichts der Liebe Bote sein? Singen will ich, Lieder singen, Die dir klagen meine Pein! Denn vor Liebesklang entweichet Jeder Raum und jede Zeit, Und ein liebend Herz erreichet Was ein liebend Herz geweiht! |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 98/2 1816 1'24" |
An die ferne geliebte Numéro 2 : Wo die Berge so blan aus dem nebligen Grau shauen berein (où les monts si bleus lorgnent entre le brouillard gris). Sur les ailes de son désir, le poète ère avec l'imagination sur les monts, là où le soleil se couche, dans les vallées et dans les bois, avide de se rapprocher de la bien-aimée. Trois strophes, sur la base d'un unique motif, et de caractère presque pastoral. Dans la deuxième, l'anxiété d'amour est exprimée musicalement. Finalement, avec grande inquiétude (Stringendo, Assai allegro, Più adagio), le caractère de la première s'impose à nouveau dans la dernière strophe, et se lie au troisième lied. Le texte : Wo die Berge so blau |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 99 1816 1'56" |
Lied : Der Mann von Wort. Der Mann von Wort (L'homme de parole) : Du Sagtest, Freund (Tu disais, ami) pour voix et piano, Opus 99, mai - juin 1816, publié à Vienne, Steiner, novembre 1816. G.A. numéro 225 (série 23/11) - Boett. X/5 - BRUESRS 99 - KH. 99 - L. III, page 300 - Nottebohm 99 - Thayer 196. Le manuscrit original fait partie du fond Bodmer de la Beethovenhaus. Les ébauches se trouvent à la fin du cahier Miller, Biamonti 652, et sont brièvement présentées par Nottebohm. Le texte est du poète Frédéric A. Kleinschmid, , également directeur de police de Vienne... Six strophes dans lesquelles on exalte le vertu de l'homme de parole Allemand, sur un motif simple et bref. Au début du lieder est mise l'indication : Gemass dem verschiedenn Ausdruck in der Versen piano und forte (conformément à l'expression des vers, piano et fort). Du sagtest, Freund, an diesen
Ort Fast größer bild'
ich mir nichts ein, Ein Wort, ein Mann, war deutscher
Klang, Und dieses Wort, das er dir
gab, Wenn so dein deutscher Ahne
sprach, Nun sind wir auch der Deutschen
wert, |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 100 1815 0'21" |
Lied : Merkenstëin. Merkenstein, pour deux voix et piano, Opus 100, seconde rédaction de la chanson Biamonti 587, printemps 1815, publiée à Vienne, Steiner, septembre 1816. G.A. Numéro 226 (série 23/12) - Boett. X/3 - BRUERS 100 - KH. 100 - L. III, page 301 - Nottebohm 100 - Thayer 193. Le manuscrit original est introuvable. Les ébauches sont communiquées par Nottebohm, II, pages 308, 309, 316. Un duetto harmonieux, dans son extrême simplicité, presque comme un refrain populaire, répété avec la même musique pour les six strophes. Merkenstein! Merkenstein! Merkenstein! Merkenstein! Merkenstein! Merkenstein! Merkenstein! Merkenstein! Merkenstein! Merkenstein! Merkenstein! Merkenstein! |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 118 1814 6'54" |
Chant élégiaque "Sanft wie du lebtest, hast du vollendet" (Doucement, comme tu vivais, tu es morte) pour quatre voix avec accompagnement de quatuor, juillet 1814, dédié au baron Pasqualati en mémoire de la mort de sa femme. Publié à Vienne, par Haslinger, en juillet 1826 GA. n. 214 (série 22/5) - 13. 118 - KH. 118 - L. IV, p. 131N. 118 - T. 183 Le manuscrit original est introuvable. Quelques ébauches sont communiquées par Nottebohm. Cette oeuvre profondément tendre et mélencolique fut composée pour la troisième anniversaire de la mort de la femme du baron Pasqualati, Éléonore von Fritsch. L'auteur du texte est inconnu ; ce fut, peut-être, le poète Ignaz Franz Castelli.
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Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 128 1798-1822 1'37" |
Ariette : Der Kuss. Der Kuss (Le baiser): Ich war beau Chloen ganz allein (j'Étais seul seul avec Cloe) pour voix et piano, Opus 128 (rédaction définitive), décembre 1822, publié à Mainz, printemps 1825, B. Schott Sohne. G.A. 227 (série 23/13) - Boett. IV/8 - BRUERS 128 - KH. 128 - Biamonti 748 - L. IV, page 301 - Nottebohm 128 - Thayer 237 Aujourd'hui le manuscrit original est dispersé. Les ébauches communiquées par Nottebohm, II, pages 477, 478. Celle-ci est la rédaction définitive de la chanson lequel au numéro Biamonti 169, avec pas trop de différences respecte à cella avant. Le texte est de Christian Fr. Weisse. Une petite oeuvre, particulièrement réussite pour l'esprit et la correspondance malicieuse heureuse de la phrase musical et au texte poétique: Mit Lebhaftikeit, jedoch nicht in zu geswindem Zeitmass und scherzend vogetragen (avec de la vivacité...) dit l'annotation au début de la partition. Ich war bei Chloen ganz allein, Ich wagt es doch und küßte
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Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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