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Trait Écouter quelques Lieder de Ludwig van Beethoven

A ce jour, ce site www.LvBeethoven.com vous propose 928 fichiers midi et 389 fichiers mp3des oeuvres de Ludwig van Beethoven.

En ce qui concerne les fichiers Midi, ce sont des musiques au son électronique, qui sont créés - on dit "séquencés" - par des musiciens qui en deviennent propriétaires. Ce n'est donc pas un son issu d'un orchestre, mais le résultat est souvent surprenant. A vous de les écouter... N'hésitez pas à consulter notre rubrique "Quelques précisions sur les fichiers midi".

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Trait Oeuvres pour la voix - WoO - Kinsky
WoO 89
5'17"

Prufung des Kussens : Meine weise Mutter spricht, air en fa majeur

Cette œuvre "L’épreuve du baiser" a été écrite à Bonn en 1790 pour voix de basse et orchestre et éditée pour la première fois en 1888. L’édition moderne est publiée pour voix de basse et piano ; j’ai remplacé la voix de basse par un basson. Il s’agit d’une musique simple et guillerette.

Séquencé par
Pierre-Jean Chenevez
WoO 90
6'45"

Mit Madeln sich vertragen, air en ré majeur
Texte : Johann Wolfgang von Goethe

Cette œuvre "Avec Madeleine" a été écrite à Bonn en 1790 pour voix de basse et orchestre et éditée pour la première fois en 1888. L’édition moderne est publiée pour voix de basse et piano ; j’ai remplacé la voix de basse par un basson. Il s’agit d’une musique simple et joyeuse.

Séquencé par
Pierre-Jean Chenevez
WoO 91-1
2'23"

Die schöne Schusterin, premier air de singspiel

Ce morceau correspond au premier air de l’œuvre WoO 91 "La belle cordonnière" ; il a la même mélodie que le quatrième air de l’opus 52 écrit par Beethoven en 1793 en mi bémol majeur, pour ténor et piano, et transcrit par lui en 1796, avec des aménagements mineurs, en fa majeur, pour ténor et orchestre. L’opus 52 a été édité pour la première fois en 1805, tandis que l’œuvre WoO 91 a dû attendre 1888.
Compte tenu de l’identité des mélodies, l’édition moderne pour ténor et piano ne contient pas l’intégralité de la partition du morceau WoO 91-1, mais seulement quelques indications. J’ai donc utilisé, avec son accord, le fichier Midi réalisé avec brio par Armando Orlandi pour l’opus 52, et figurant sur le site www.LvBeethoven.com, pour clarinette et piano. Je remercie vivement cet artiste éclairé pour son aide.
Pour le fichier Midi du morceau WoO 91-1, j’ai utilisé le hautbois et le piano. Il s’agit d’une musique claire et très mélodieuse, très facile à jouer. On peut par exemple remplacer le hautbois par le violon et on obtient un allegretto très agréable et peu connu..

Séquencé par
Pierre-Jean Chenevez
WoO 91-2
5'41"

Die schöne Schusterin, second air de singspiel

Ce morceau correspond au deuxième air de l’œuvre WoO 91 "La belle cordonnière", écrit en 1796 pour ténor et orchestre en si bémol majeur, et éditée pour la première fois en 1888. L’édition moderne est publiée pour ténor et piano ; j’ai remplacé la voix de ténor par un hautbois. Il s’agit d’une musique comportant une belle mélodie.

Séquencé par
Pierre-Jean Chenevez
WoO 92
9'42"

Primo amore, scène et air en la majeur

Cette œuvre "Premier amour" a été écrite vers 1795 pour soprano et orchestre, et éditée pour la première fois en 1888. L’édition moderne est publiée pour soprano et piano ; j’ai remplacé la voix de soprano par un hautbois. Il s’agit d’une musique très élaborée, d’une écriture assez complexe et contrastée, dont l’écoute montre un esprit créatif exceptionnel,
assez tourmenté.

Séquencé par
Pierre-Jean Chenevez
WoO 93
1802-1803
7'07"
Nei giorni tuoi felici, duo en mi majeur, pour soprano et ténor avec orchestre. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 95
2'06"

Die verbündeten Fürsten

Cette œuvre "Les princes alliés" a été écrite en 1814 à Vienne pour 4 voix (soprano, alto, ténor et basse) et orchestre, et éditée pour la première fois en 1888. L’édition moderne est publiée avec la distribution originale, et j’ai été amené, pour restituer et écouter commodément cette œuvre, à remplacer les voix par 4 instruments à vent (flûte, hautbois, clarinette et basson) et réaliser l’accompagnement avec un piano et un violon.

Séquencé par
Pierre-Jean Chenevez
WoO 99-1
Hess 211
1801-1803
1'28"
Bei labbri che amore, chant en mi bémol majeur, pour soprano et ténor. Beethoven composa plusieurs chansons italiennes entre 1792 et 1803. La presque totalité des chansons n'a pas d'accompagnement mais est à Cappella.
Le texte est de Pietro Metastasio (Roma 1698 - Vienne 1782).
Ces chansons sont des exercices ; en effet quelques-unes comportent des corrections d'Antonio Salieri. En particulier Hess 211, qui remonte à la période 1792-1793. Manuscript Artaria 166 S.46.

Le texte en italien (extrait de "La Gelosia") :

Bei labbri che amore
formò per suo nido,
non ho più timore.
Vi credo, mi fido:
Giuraste d' amarmi;
mi basta così.
Se torno a lagnarmi
che Nice mi offenda,
per me più non splenda
la luce del dì.

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi

Hess 208
1797
1'16"
---

WoO 99-3a
1797
1'16"

Fra tutte le pene
Chanson italienne à deux voix. Première et seconde versions.
Manuscrit : Artaria 166 Page 1. Il a été malheureusement perdu ; cependant, la photocopie existe à la Beethovenhaus de Bonn.

La première version fut publiée par Willy Hess dans le livre premier des Supplemente zur G.A., en 1959 : Hess 208.

La deuxième version fut publiée par Kinsky - Halm avec le numéro de WoO 99-3a.

Le texte est tiré de "Zenobia" de Pietro Metastasio:

Fra tutte le penev'é pena maggiore?
Son presso al mio bene, sospiro d' amore,
e dirgli non oso: sospiro per te.
Mi manca il valore per tanto soffrire;
mi manca il ardire per chiedere mercè,
per chiedere mercè.

Séquencés par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 99-11
Hess 215
1795-1796
0'35"

Scrivo in te
Chant, en ré majeur, pour soprano et ténor.
Autographe : Artaria 166 pages 31/32.

Texte en Italien de Metastasio (tiré de la cantate 'Il nome') :

Scrivo in te l' amato nome
di colei per cui mi moro,
caro al sol felice alloro,
come Amor l' impressse in me
come Amor l' impressse in me.
Qual tu serbi ogni tua fronda,
serbi Clori a meco stanza;
ma non sia la mia speranza
infeconda al par di te,
infeconda al par di te.

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 101
1802
0'43"
Graf, Graf, liebster Graf..., plaisanterie musicale, en mi bémol majeur. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 103
1814
5'08"
Un lieto brindisi : Johannisfeier begehn wir heute!, petite cantate en si bémol majeur, pour quatre voix (soprano, 2 ténors et basse) avec piano. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 106
1823
1'48"
Lobkowitz-Kantate : Es lebe unser teurer Furst !, cantate en mi bémol majeur, pour soprano et choeur avec piano - Texte : Ludwig van Beethoven. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 107
1783
0'46"

Schilderung eines Madchens : Schildern, willst du Freund, lied en sol majeur, pour soprano avec piano.
Publié par Spire, Blimenlese für Klavierlieberhaber II, Bossler, 1783.
Le lied est écrit sur deux lignes, les mots du texte sont sous la première ligne. Le texte poétique est d'auteur inconnu (il est attribué à Burger, de manière erronée). Le manuscrit original est perdu.

Schildern, willst du Freund, soll ich dir Elisen?
Möchte Uzens Geist in mich sich ergießen.

Wie in einer Winternacht Sterne strahlen,
Würde ihrer Augen Pracht Oeser malen.

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 108
1784 ?
0'48"
An einen Saugling : Noch weisst du nicht wess Kind du bist, lied en la majeur, pour soprano avec piano.
Publié par Spire, Blimenlese für Klavierlieberhaber II, Bossler, 1784, II, page 44.
Écrit sur deux lignes seulement, avec la voix sous la ligne premier. Le manuscrit est perdu.
Le texte poétique est de J. von Dohring, et non de Wirths, comme Thayer et Nottebohm le pensaient ; il est conservé au Musée Almanach de Gottingen.

Noch weißt du nicht wes Kind du bist,
Wer dir die Windeln schenket,
Wer um dich wacht, und wer sie ist,
Die erwärmt und tränket.

Geneuß indes mit frommem Sinn,
Geneuß! Nach wenig Jahren
Wird sich in deiner Pflegerin
Die Mutter offenbaren.

So hegt und pflegt uns alle hier,
Auf gleich verborgne Weise,
Ein Geber, Dank sei ihm dafür!
Mit Gütern, Trank und Speise.

Zwar faßt ihn nicht mein dunkler Sinn,
Allein nach wenig Jahren wird,
Wenn ich fromm und gläubig bin,
Er mir sich offenbaren.

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 109
env. 1797
1'33"

Trinklied: Erhebt das Glas mit froher Hand (Levez votre verre), lied pour soliste avec choeur à l'unisson et piano.

Composé en 1797 (environ) et publié pour la première fois dans le supplément de la G.A., 1888. G.A. n° 282 (série 25-19) Boett. I-3 Bruers 269 KH (WoO) 109 - Petters 15 - SCH. page 216 - 11 - Thayer 20, Biamonti 13. Le manuscrit original se trouve au British Museum.

Texte d'un auteur inconnu. Composé à l'occasion d'un congé (beim Abschied zu singen). Le choeur fait écho deux fois au soliste en répétant, avec la même musique, les paroles finales.

Erhebt das Glas mit froher Hand
und trinkt euch heitren Mut.
Wenn schon, den Freundschaft euch verband,
nun das Geschike trennt,
so heitert dennoch euren Schmerz
und kranket nicht des Freundes Herz.
Nur trinkt, erhebt den Becher hoch,
ihr Bruder, hoch und singt nach treuer Freunde
weisem Bauch und singt das frohe Lied.
Uns trennt das Schicksal,
doch es bricht die Freundschaft treuer Herzen nicht.

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 110
1787
3'36"

Elegie auf den Tod eines Pudels
Elegie auf den Tod eines Pudels : Stirb immerhin, es welken ja so viele, lied en fa mineur pour voix et piano.

(Élégie pour la mort d'un chien clochard), pour voix et piano, 1787 (environ) publié dans le Supplemente de la GA 1888. (Il n'est pas exclu qu'il ait existé une édition plus ancienne mais aujourd'hui introuvable).

GA. n. 284 (série 25/21) - Boett. 1/4 - BRUERS 271 - KH. (WOO)11O - L. IV, P. 350/q - Petters 16 - Sch. p. 216/12 Thayer 272.

Le manuscrit original a disparu. Le document à l'origine de la publication de la G A. était un manuscrit conservé dans le Rudolphinum (la collection des copies de compositions de Beethoven, que l'Archiduc Rudolphe avait fait faire pour son propre usage en 1822, d'après laquelle Haslinger tenta de préparer une édition générale des oeuvres du maître).

Le texte d'un inconnu, plutôt sentimental et un peu plaintif, a déterminé le double aspect de la musique : regret d'un décès (fa mineur, modulant en la bémol majeur) dans les premieres trois strophes, auxquelles répondent, par la suite, en fa majeur, des pensées de résignation et de réconfort sur un thème qui reproduit le premier, un peu modifié, et avec un accompagnement d'arpèges vifs et léger.

Les paroles :

1. Stirb immerhin, es welken ja so viele
der Freunden auf der Lebensbhan Oft,
eh' sie welken in des Mittags Schwüle,
fangt schon der Tod sie abzumahen an.

2. Auch meine Freude du! dir fließen Zahren,
Freude selten Freunden weihn;
der Schmerz um dich kann nicht mein Aug' entehren,
dich, Geschopf, geschaffen mich zu freun.

3. Allgeber gab dir diese feste Treue,
Dir diesen immer frohen Sinn;
Für Tiere nicht, damit ein Mensch sich freue,
Schuf er dich so, und mein war der Gewinn.

4. Du warst so rein von aller Tück' und Fehle
Als schwarz dein krauses Seidenhaar;
Wie manchen Menschen kannt' ich, dessen Seele
So schwarz als deine Außenseite war.

5. Oft, wenn ich des Gewühles satt und müde
Mich gern der eklen Welt entwöhnt,
Hast du, das Äug' voll Munterkeit und Friede,
Mit Welt und Menschen wieder mich versöhnt.

6. Trüb sind die Augenblicke unsers Lebens,
Froh ward mir mancher nur durch dich!
Du lebtest kurz und lebtest nicht vergebens;
Das rühmt, ach! selten nur ein Mensch von sich.

7. Doch soll dein Tod mich nicht zu sehr betruben;
du warst ja stets des Lachens Freund;
geliehen ist uns alles, was wir lieben;
kein Erden gluck bleibt lange unbeweint

8. Mein herz soll nicht mit dem Verhangnis
zanken um eine Lust, die es verlor;
du, lebefort und gaukle in Gedanke
mir fröliche Erinnerungen vor.

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 111
env. 1790-1792
1'25"
Punschlied : Wer nicht, wenn wam von Hand zu Hand er Punsch, lied en sol majeur, pour choeur à l'unisson. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 112
env. 1790
3'02"

An Laura (À Laura) : Freund' umbluhe dich auf allen Wegen, pour voix et pianoforte, 1790 environ. Lied décrit, et publié la première fois par Georg Kinsky, Musikhistorisches Museumvon Wilhelm Heyer en Koln, IV, 1916, numéro
213 et Musikbeilagen, page 3 ; récemment (1962) par Willy Hess, dans le cinquième livre des Supplemente zur G.A.

Le manuscrit fut retrouvé en 1911 dans une collection privée d'autographes à Leipzig, et il fut acheté par le Wilhelm Heyer Museum de Cologne de Georg Kinsky. Mis à la vente après la mort de Wilhelm Heyer en 1927, il devint la propriété de la Beethovenhaus. Il fut malheureusement perdu dans un incendie criminel en 1960. Il en existe cependant une photocopie.

Une édition pianistique de la première partie fut publiée sous le titre "Numéro 12" dans l'édition viennois Diabelli (1826) des Bagatelles Opus 119, mais il très très peu probable que ce soit oeuvre de Beethoven.

Texte poétique de Matthisson.

Freund' um bluhe dich auf allen Wegen,
schoner als sie jedie Unschuld fand,
Seelen ruh' des Himmels bester Segen,
walle dir wie (Fruhlings hauchent ) gegen,
bis zum Wiedersehn im Licht gewand!

Lachelnd wird der Seraph nieder schweben,
der die Palme der Vergeltung tragt,
aus dem dunkeln Tal zu jenem Leben
deine schone Seele zuer heben,
woder Richter unsre Taten wagt!

Dann tone Gottes ernste Waage Wonne dir,
von jedem Misskang frei, und der Freund an deinem
Grabe sage: Gluckliche! Der letzte deiner Tage
war ein Sonnen untergang im Mai,
war ein (Sonnen) untergang im Mai.

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 113
env. 1790
3'24"
Klage (Plainte): Dein Silber schien (ta clarté argentée resplendissait). Pour voix et piano, 1790 publié la première fois dans la G.A. 1888. GA n.283 (série 2520) - Boett. Le-9 - Bruers 270 - KH (WoO) 113 - P.25 - Sch. pages 216-18 - Thayer 275.

De cette oeuvre, il ne reste aucun manuscrit original complet. Seules des ébauches très développées sont conservées aux archives de la société des Amis de la Musique de Vienne (et une copie faite par le Nottebohm). Elles ont été publiées dans l'édition de la GA, par Mandyczewsky. Sur la première feuille de l' ébauche se trouve trois mesures qui se réfèrent au premier choeur de la Cantate pour la mort de Joseph II. Un autre thème, plus étendue, se rapproche du premier temps de la Sonate pour piano Opus 2 numéro 1.

Le texte poétique est de Ludwig Hòlty. La musique est divisée en deux parties : celle correspondant aux vers qui rappellent la paix lunaire, sereine : un passage lent et doux en 2/4 ; celle, plus lent et triste, "alla breve", avec l'apparition sensible de quelques passages rapides en do mineur et en la mineur, qui a une physionomie troublée et sombre, correspondant aux pressentiments funestes du poète.

Le texte :

Dein Silber schien
Durch Eichengrün,
Das Kühlung gab,
Auf mich herab,
O Mond, und lachte Ruh'
Mir frohem Knaben zu.

Wenn jetzt dein Licht
Durch's Fenster bricht,
Lacht's keine Ruh'
Mir Jüngling zu,
Sieht's meine Wange blaß,
Mein Auge tränennaß.

Bald, lieber Freund,
Ach bald bescheint
Dein Silberschein
Den Leichenstein,
Der meine Asche birgt,
Des Jünglings Asche birgt!

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 115
1792-1793
0'53"
An Minna: Nur bei dir (seulement près de toi) pour voix et piano.
Novembre 1792 - Début 1793. Publié la première fois dans le GA, 1888. G.A. numéro 280 (série 25/17) Boett. II/7 - Bruers 268 - KH WoO 115 - Petters 46 Schunemann pages 218-237 - Thayer 276.

Le manuscrit est conservé dans les archives des Amis de la Musique de Vienne.

Le texte :

Nur bei dir, an deinem Herzen,
fliehen Sorge, Gram und Schmerzen
und die Stifterin der Leiden,
Uns' re Liebe schafft uns Freuden,

die kein Gott mir ohne dich,
die kein Gott dir ohne mich schaffen,
keiner geben kann,
du mein Weib und ich dein Mann.

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 116a
1792-1793
0'52"
Que le temps me dure, lied pour voix et piano.
Texte : Jean-Jacques Rousseau.
Version en do mineur.
Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 116b
1792-1793
0'48"
Que le temps me dure, lied pour voix et piano.
Texte : Jean-Jacques Rousseau.
Version en do majeur.
Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 117
1792
0'32"
Der freie Mann : Wer ist ein freier Mann ?, lied en do majeur, pour choeur à l'unisson. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 118
1795
5'25"

Seufzer einer umgeliebten und gegenliebe (Soupir d'un homme mal aimé et amour réciproque ) : Hast du nicht Liebe  zugemssen (Tu n'as pas destiné l' amour), pour voix et piano,  1794 - mars 1795, publié à Vienne, Diabelli, avril 1837.

GA. n. 253, série 23/40, - Boett. III/5 - Bruers 254 - KH., Wo0) 118 - L. IV, p. 357/c - Nottebohm page 185 - Petters 53.

Le manuscrit original a disparu. Le texte poétique se compose de deux poésies de Burger, réunies par le musicien dans une seule composition,  qui suit la forme d'un "aria" :  Recitativo - Andantino - Allegretto. Le sujet de cette oeuvre sera, environ douze an après, reprise et traité avec instruments et voix, avec grande variété, dans la Fantaisie opus 80 pour piano, choeur et orchestre : clair, bien qu'élémentaire annonce du "Finale"de la Neuvième Symphonie, opus 125.

Le texte :

Hast du nicht Liebe zugemessen
Dem Leben jeder Kreatur?
Warum bin ich allein vergessen,
Auch meine Mutter du! du Natur?
    
Wo lebte wohl in Forst und Hürde,
Und wo in Luft und Meer, ein Tier,
Das nimmermehr geliebet würde?
Geliebt wird alles, wird alles ausser mir,
                                  ja alles außer mir!
    
Wenngleich im Hain, auf Flur und Matten
Sich Baum und Staude, Moos und Kraut
Durch Liebe und Gegenliebe gatten;
Vermählt sich mir doch keine Braut.
    
Mir wächst vom süßesten der Triebe
Nie Honigfrucht zur Lust heran.
Denn ach! Mir mangelt Gegenliebe,
Die Eine, nur Eine gewähren kann.  

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 119
1795
1'48"
Oh care selve, "canzonetta" pour choeur, voix et piano, janvier-mars 1795, publiée la première fois dans le supplément du G.A., 1888.
Cette composition fait partie des études de chant sur texte Italien, faites par Beethoven à l'école de Salieri. Le manuscrit est à la Deutsche Staatsbibliothek de Berlin.
Le texte est tiré par la "Olimpiade" de Metastasio, premier acte, scène quatre.

Choeur :
Oh care selve, oh cara felice libertà!
Qui, se un piacer si gode, parte non v' ha la frode,
ma lo conduce a gara amore e fedeltà.

Soliste :
Qui poco ognun possiede,
é ricco ognun si crede;
Nè, più bramando, impara
Che cosa è povertà!

Choeur :
Oh care selve, oh cara felice libertà!

Soliste :
Senza custodi o mura,
La pace è qui sicura,
Che l' altrui voglia avara
Onde allettar non ha.

Choeur :
Oh care selve, oh cara felice libertà

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 120
1794
3'21"

Man strebt die Flamme zu verhehlen (On tente de dissimuler la flamme) pour voix et piano, composé pour la dame Weissenthurn, 1794 - mars 1795, publié pour la première fois dans le Supplément de la GA, 1888 GA. n. 278 (série 25/15) - Boett. 11/8 - B. 267 - KH. (WO0) 120 - P. 45 - SCH. p. 218/38 - Thayer 268.

Le manuscrit original est conservé dans les archives de la Société des Amis de la Musique de Vienne. L'auteur du texte est inconnu. La référence de Prod'homme, dans son catalogue, est erronée : elle n'a avec la chanson "Als die Geliebte sich trennen wollte" que les deux premières mesures.

La mélodie, tant pour l'identité du ton que pour la physionomie expressive, a quelque ressemblance avec l'Adagio de la Sonate pour piano op. 2 n°1.

Texte : 

Man strebt, die Flamme zu verhehlen,
Die bei gefühlvoll edlen Seelen
Sich unbemerkt ins Herze stiehlt;

Geheimnisvoll schließt man die Lippen,
Jedoch verrät sich bald mit Blicken,
Wie sehr man, ach, die Liebe fühlt.

Ein Blick sagt mehr als tausend Worte,
Ein Blick entriegelt oft die Pforte
Der lang verhehlten Leidenschaft.
Er zeigt dem Teuren, den ich liebe,
Des Herzens reine, zarte Triebe
Und gibt ihm auszuharren Kraft.

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 121
1796
2'33"

Abschiedsgesang an Wiens Bürger (Chant d'adieu aux bourgeois de Vienne) : Keine Klage soll erschallen... (Aucune plainte ne doit se faire entendre.) pour voix, choeur et piano, dédié à Köwesdy, novembre 1796, publié à Vienne, Artaria, novembre 1796. GA. n. 230 (série 23/16) - Boett. IV/1 - B. 231 - KH. (WO0)121 - L. IV, P. 352/C/2 - N. P. 177 - P. 68 - T. 45.

Le manuscrit original est perdu. D'après les écrits de Thayer-Riemann, les victoires remportées en Italie par Napoléon en 1796 avaient suscité une crainte dans la population viennoise qui forma des milices citadines spéciales pour la défense nationale. Ces dernières formaient un bataillon de 1 400 hommes d'infanterie légère, constituées sous le nom de «Corps des libres volontaires Viennois» et étaient sous le commandement du majeur Köwesdy.
Le lieutenant Friedelberg (mort encore jeune pour blessures en combat) écrivit un Chant d'adieu aux bourgeois de Vienne à l'occasion du départ de la Division des drapeaux des Libres volontaires Viennois, qui fut mis en musique par Beethoven. Un chant patriotique de caractère populaire qui, d'après Thayer-Riemann, n'a pas eu une popularité extraordinaire.
D'autres éditeurs ont adapté les paroles d'un Trinklied : "Lasst das Herz uns froh erheben". Beethoven composera peu mois après la Chanson de guerre des Autrichiens qui est semblable à ce Chant d'adieu.

Texte par Josef von Friedelberg :

Keine Klage soll erschallen,
Wenn von hier die Fahne zieht,
Tränen keinem Äug' entfallen,
Das im Scheiden nach ihr sieht.
Es ist stolz auf diese Zierde
Und Gefühl der Bürgerwürde,
Was auf aller Wangen glüht.

Trotzend stehn vor Donnerschlünden
Kann wohl auch der Bösewicht.
Milden Sinn mit Mut verbinden,
Menschheit ehren kann er nicht.
Nie das Glück der Tugend trüben,
Brüderlich den Landmann lieben,
Das ist deutscher Helden Pflicht!

Bessre Menschen, bessre Bürger,
Als wir nun von hinnen gehn,
Keine sittenlosen Würger
Sollt ihr in uns wiedersehn.
Unser Wien empfängt uns wieder,
Ruhmbekränzet, stark und bieder;
Auf! Laßt hoch die Fahne wehn!

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 122
1797
0'51"
Kriegslied der Osterreicher : Ein grosses deutsches Volk sind wir, lied en do majeur, pour choeur à l'unisson. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 123
1795 ?
1'28"
Zartliche Liebe : Ich liebe dich, so wie du mich, lied en sol majeur, pour voix et piano. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 124
1795-1796 ?
0'45"
La Partenza (Der Abschied) : Ecco quel fiero istante !, lied en la majeur, pour voix et piano. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 125
1798
3'20"
La Tiranna: Ah grief to Think!, (ah, quelle douleur d'y penser) pour voix et piano. 1798 environ. Publié à Londres, Broderip et Wilkinson 1800.
H. 135 - KH. (WoO)125.
La découverte de cette composition, dont le manuscrit original est perdu, a été réalisée par l'amateur de musique William Wennington qui, se trouvant en 1798 à Vienne, eut occasion de l'entendre chanter, probablement chez Lichnowskv, et il en porta à Londres une copie manuscrite. Il l'imprima avec le texte en anglais, qui a été maintenu dans la publication récente de Hess. Cependant, nous ne savons pas si cela correspond au lied original. La musique est lisse et agréable, sans intention particulière d'exprimer un sentiment quelconque.

La tiranna (texte de William Wennington)

Ah grief to think! ah Woe to name,
The doom that fate has destin'd mine
Forbid to fan my wayward flame,
And, slave to silence, hopeless pine!

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 126
1794
1'09"
Opferlied : Die Flamme lodert, lied en mi majeur, pour voix et piano. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 128
1798-1799
1'09"
Plaisir d'aimer : Plaisir d'aimer besoin d'une âme tendre, lied en sol majeur, pour voix et piano. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 130
1804
1'40"
Gedenke mein! lied pour voix et piano, composé fin 1804, et publié à Vienne, veuve Haslinger, 1844.

Le manuscrit est perdu. Une ébauche se trouve sur une feuille unique entre les autographes Grasnick de la Deutsche Staatsbibliothek de Berlin (Boettcher).
Ce lied fut proposé pour édition à Beitkopf & Hartel sur une lettre datée du 16 janvier 1805, mais cette composition ne fut pas acceptée et elle fut rendue à Beethoven le 21 juin 1805.

Le texte est d'un auteur inconnu :

Gedenke mein!
Ich denke dein!
Gedenke mein!
Ich denke dein!
Ach, ach,
der Trennung Schmerzen,
der Trennung Schmerzen,
versusst nur die Hoffnung
Ach, ach!

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 131
1809-1810
4'01"
Erlköning (Le roi des aulnes) : Wer reitet so spat durch Nacht und Wind? (Qui chevauche si tard à travers la nuit et le vent ?). Ébauche d'un lied en ré mineur, pour voix et piano, 1809-1810.

Publié à Leipzig, Schuberth et C. (complété par Rheinhold Becker, 1897) ; puis à New York, Luckhardt et Belder (complété par Heinrich Zòllner), 1898. Boett. V119 - B. 287/1 - 14. 148 - KH. (WoO) 131 - Biamonti 526.

Il existe deux manuscrits originaux de cette ébauche :

  • le premier est conservé à la bibliothèque du conservatoire de Paris. Cette feuille contient également les premières ébauches pour les Bagatelles op. 119 numéros 2 et 4 et pour une cadence du Concerto en si bémol majeur pour piano et orchestre Op. 19. Max Unger date cette ébauche de 1795 et Nottebohm de 1800-1804 ;

  • le second, plus complet, se trouve dans les archives de la société des Amis de la Musique de Vienne, intégralement reproduit par Nottebohm et daté, selon lui, de l'époque 1800-1810. Il y a en : tout 55 mesures (dont 8 de conclusion instrumentale). Il occupe la quatrième page d'un cahier qui contient également les ébauches de la mélodie pour le "Rastlose Liebe" de Goethe. Ces ébauche sont datées, dans un article de Elsa Bienenfeld paru dans le "Neues Wiener Journal" du 27 mars 1937, de la grande période créatrice «goethienne» de Beethoven, c'est-à-dire 1809-1810.

Il nous semble que l'ébauche de l'Erköning puisse être datée de cette même période, au moins pour la seconde version, qui est la plus développée.

De toute manière, même si le lied n'est pas fini, il n'en reste pas moins que cette musique est sans aucun doute un chef-d'oeuvre.

Texte de Goethe :

Wer reitet so spaet durch Nacht und Wind?
Es ist der Vater mit seinem Kind;
Er hat den Knaben wohl in dem Arm,
Er fasst ihn sicher, er haelt ihn Warm.

Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht?
Siehst, Vater, du den Erlkoenig nicht?
Den Erlenkoenig mit Kron und Schweif?
Mein Sohn, mein Sohn, es ist ein Nebelstreif.

"Du liebes Kind, komm, geh' mit mir,
Gar schoene Spiele spiel' ich mit dir,
Manch bunte Blumen sind an dem Strand,
Meine Mutter hat manch guelden Gewand."

Mein Vater, mein Vater, und hoerest du nicht,
Wass Erlenkoenig mir leise verspricht?
Sei ruhig, bleibe ruhig mein Kind,
In dueren Blaettern saeuselt der Wind.

"Willst, feiner Knabe, du mit mir geh'n?
Meine Toechter sollen dich warten schoen,
Meine Toechter fuehren den naechtlichen Reihn,
Und wiegen und tanzen und singen dich ein."

Mein Vater, mein Vater und siehst du nicht dort
Erlenkoenigs Toechter am duestern Ort?
Mein Sohn, mein Sohn, ich seh' es genau;
Es scheinen die alten Weiden so grau.

"Ich liebe dich, mich reizt deine schoene Gestalt;
Und bist du nicht willig so brauch ich Gewalt."
Mein Vater, mein Vater, jetzt fasst er mich an!
Erlkoenig hat mir ein Leids gethan!

Dem Vater grausest's, er reitet geschwind,
Er haelt in den Armen das aechzende Kind,
Erreicht dem Hof mit Muehe und Noth -
In seinen Armen das Kind war todt.

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 133
1807
1'33"
In questa tomba oscura, ariette en la bémol majeur, pour voix et piano. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 134
1806
1'12"
1'07"
0'29"
1'26"
Nur wer die Sehnsucht kennt, lied en sol mineur, pour voix et piano - Texte : Johann Wolfgang von Goethe.
134-1 : Première version
134-2 : Seconde version
134-3 : Troisième version
134-4 : Quatrième version
Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 136
1809
2'33"
Andenken : Ich denke dein, lied en ré majeur, pour voix et piano. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 138
1809
1'55"

Der Jüngling in der Fremde (Le jeune en pays étranger) Der Frühling entbluhet (le printemps fleurit).

Lied pour voix et piano, 1809, publié à Vienne, Artaria, juillet 1810.
GA. n. 237 (série 23/23) - Boett. VII/7 - B. 244 - KH. (WO0)138 - L. IV, P. 346/C, à, 3 - N. page 182 - Thayer 172/2.
Le manuscrit original est conservé à la Library Congress de Washington, collection Whittall.

Les six strophes de cette chanson, de Christian Ludwig Reissig, se déroulent toutes sur un seul motif musical qui originalement était destiné au "Lied aus der Ferne" (puis refait par Beethoven dans un second temps, sous la forme plus complexe et élaborée de : WoO 137).
Le motif est bref mais pas insignifiant, bien que la répétition ne contribue pas à en augmenter l'intérêt.

Texte :

Der Frühling entblühet dem Schoß der Natur,
Mit lachenden Blumen bestreut er die Flur:
Doch mir lacht vergebens das Tal und die Höh',
Es bleibt mir im Busen so bang' und so weh.

Begeisternder Frühling, du heilst nicht den Schmerz!
Das Leben zerdrückte mein fröhliches Herz
Ach, blüht wohl auf Erden für mich noch die Ruh',
So führ' mich dem Schosse der Himmlischen zu!

Ich suchte sie Morgens im blühenden Tal;
Hier tanzten die Quellen im purpurnen Strahl,
Und Liebe sang schmeichelnd im duftenden Grün,
Doch sah ich die lächelnde Ruhe nicht blüh'n.

Da sucht' ich sie Mittags, auf Blumen gestreckt,
Im Schatten von fallenden Blüten bedeckt,
Ein kühlendes Lüftchen umfloß mein Gesicht,
Dochsah ich die schmeichelnde Ruhe hier nicht.

Nun sucht' ich sie Abends im einsamen Hain.
Die Nachtigall sang in die Stille hinein,
Und Luna durchstrahlte das Laubdach so schön,
Doch hab' ich auch hier meine Ruh' nicht geseh'n!

Ach Herz, dich erkennt ja der Jüngling nicht mehr!
Wie bist du so traurig, was schmerzt dich so sehr?
Dich quälet die Sehnsucht, gesteh' es mir nur,
Dich fesselt das Mädchen der heimischen Flur!

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 139
1809
2'52"
Der Liebende : Welch ein wunderbares Leben, lied en ré majeur, pour voix et piano. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 142
1813
0'36"
Der Bardengeist : Dort auf dem hohen Felsen sang, lied en mi mineur, pour voix et piano. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 143
1814
0'41"
Des Kriegers Abschied : Ich zieh'ins Feld von Lieb'entbrannt, lied en mi bémol majeur, pour voix et piano. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 145
1815
1'25"

Das Geheimnis : Wo blüht das Blümchen, das nie verblüht? pour voix et piano, 1815, publié à Bonn, Simrock, début 1817, avec le sous-titre : Liebe und Warheit (Amour et vérité).

GA. n. 245 (série 23/32) - Boett. XI/1 - B. 250 - KH. (WO0)145 - L. IV, P. 347/A - N. P. 184 - T. 203.

Du manuscrit original, offert par Beethoven à Fanny Giannatasio del Rio puis parvenu à l'éditeur Simrock pour impression, est aujourd'hui disparu. Des ébauches se trouvent dans le cahier Miller de la collection Kock.

Le texte est de Ignace H. C. von Weissenberg, évêque de Constance. Les deux strophes ont la même mélodie simple, que la phrase mélodique ne prive pas d'originalité.

Les paroles :

Das Geheimnis - (Liebe und Wahrheit)
par Ignaz Heinrich Carl von Wessenberg

Wo blüht das Blümchen, das nie verblüht?
Wo strahlt das Sternlein, das ewig glüht?
Dein Mund, o Muse! dein heit'ger Mund
Tu mir das Blümchen und Sternlein kund.

Verkünden kann es dir nicht mein Mund,
Macht es dein Innerstes dir nicht kund.
Im Innersten glühet und blüht es zart
Wohl jedem, der es getreu bewahrt!

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 148
1817
0'42"
So oder so : Nord oder Sud !, lied en fa majeur, pour voix et piano. Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 150
1820
4'21"
Abendlied unterm gestirnten Himmel (Chanson du soir sous le ciel étoilé): Wenn die Sonne niedersinket (Quand le soleil se couche) pour voix et piano dédié au docteur Braunhofer, le 4 mars 1820, publiée la première fois comme appendice musical au Wiener Zeitschrift fur Kunst, Literatur, Theater und Mode du 28 mars 1820.

GA. n. 247 (série 23/34) - Boett. XIII, 4 - Bruers 253 KH. (WoO)150 - L. IV, 351 /» - N. P. 185 - T. 221.

Le manuscrit original se trouve à la Nationalbliothek de Vienne ; les ébauches sont à la Deutsche Stadtbibliothek de Berlin. Huit strophes d'un texte de H. Goeble sont réunies à deux à deux, et forment quatre groupes évoluant musicalement pour correspondre à l'état d'âme et à la sérénité exprimés par les paroles.

Le texte de Heinrich Goeble :

Wenn die Sonne nieder sinket
Und der Tag zur Ruh' sich neigt;
Luna freundlich leise winket
Und die Nacht herniedersteigt;
Wenn die Sterne prächtig schimmern,
Tausend Sonnenstraßen flimmern:
Fühlt die Seele sich so groß,
Windet sich vom Staube los.

Schaut so gern nach jenen Sternen
Wie zurück ins Vaterland,
Hin nach jenen lichten Fernen
Und vergißt der Erde Tand;
Will nur ringen, will nur streben,
Ihrer Hülle zu entschweben:
Erde ist ihr eng und klein;
Auf den Sternen möcht' sie sein.

Ob der Erde Stürme toben,
Falsches Glück den Bösen lohnt:
Hoffend blicket sie nach oben,
Wo der Sternenrichter thront.
Keine Furcht kann sie mehr quälen,
Keine Macht kann ihr befehlen;
Mit verklärtem Angesicht,
Schwingt sie sich zum Himmelslicht.

Eine leise Ahnung schauert
Mich aus jenen Welten an;
Lange, lange nicht mehr dauert
Meine Erdenpilgerbahn;
Bald hab' ich das Ziel errungen,
Bald zu euch mich aufgeschwungen,
Ernte bald an Gottes Thron
Meiner Leiden schönsten Lohn.

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 151
1823
0'57"

Der edle Mensch sei hulfreich und gut : Der edle Mensch sei hulfreich und gut !
(L'homme noble est sauveteur et bon) Lied pour voix et piano, pour la baronne von Eskeles, daté du 20 janvier 1823, et publié la première fois par August Schmidt dans l'Allgemeine Wiener Musikzeitung du 23 novembre 1843. Plus récemment, par Willy Hess dans le cinquième volume des Supplemente zur G.A.1962.

Hess 132 - KH. (Wo0)151 - Thayer 239.

L'original, onze mesures sur un court texte de Johann Wolfgang von Goethe, se trouve à la société des Amis de la Musique de Vienne.

Les paroles :

Der edle Mensch sei
Hülfreich und gut

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 156
1817-1818
1'23"
Lieder Ecossais (12) pour voix, piano, violon et violoncelle. Beethoven a soigné l'harmonisation et il a créé la partie instrumentale (introduction, conclusion, accompagnements).
Quelques-uns de ces lieder ont été publiés par Thomson, Édimbourg, en 1822,1824 et 1825. L'intégralité a été publiée en 1839-1841.

WoO 156 numéro 2 - Duncan Gray : "Duncan Gray came here to woo". Chant populaire pour trois voix, piano, violon, violoncelle. Manuscrit original disparu.

Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 178
1820
2'21"

Signor Abate..., canon à 3 voix, en si bémol majeur.

Également disponible au format mp3 mp3 (2 240 Ko)
Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 183
1823
0'26"

Bester Herr Graf, Sie sind ein Schaf (Excellent monsieur le comte, vous êtes... un mouton)

Canon pour le comte Moritz Lichnowsky, 20 février 1823, publié en fac-simile en appendice au dixième des dossierw du Mus. Krit. Repertorium aller neuen Erscheinungen im Gebiete der Tonkunst (Répertoire critique musical de toutes les nouveautés dans le royaume de la musique), Leipzig, 1844 ; à presse du Kalischer et en partition de M.A.L. ; récemment de W. Hess dans le cinquième dossier des Supplemente zur G A., 1962.

H. 261 - B. 327 - KH. (WOO)183 - T. 248

Le manuscrit original se trouve à la Deutsche Staatsbibliothek de Berlin.

Ce canon, peu cérémonieux, aurait été adressé par Beethoven, selon Schindler, à son ami comte Moritz Lichnowsky.

Il est résolu ici à quatre voix à l'unisson.

Également disponible au format mp3 mp3 (467 Ko)
Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi
WoO 200
1818
0'12"

O Hoffnung, thème de lied en sol majeur.

Également disponible au format mp3 mp3 (380 Ko)
Séquencé par
Fiorella e Armando Orlandi

Anhang 18 - Nachruf oder "An Sie" Lied pour voix et piano / Première mondiale

Voir l'étude complète de Michel Rouch dans le n°11 de "Beethoven", la revue de l'Association Beethoven France et Francophonie.

Ecoutez au format midi Midi 1'39"
Ecoutez au format mp3 mp3 (1 488 Ko)
Midi et mp3 créés par Fiorella e Armando Orlandi

Version pour piano seul :

Ecoutez au format mp3 mp3 (1 135 Ko)
Midi et mp3 créés par Fiorella e Armando Orlandi
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Trait Les créateurs des fichiers midi
  • Fiorella e Armando Orlandi
    sont des correspondants sympathiques et assidus, mais surtout des créateurs de fichiers midi de talents. Merci beaucoup à eux de me confier leurs très nombreuses créations et de veiller continuellement à compléter les oeuvres qui me font défaut !
    Ils sont particulièrement attachés aux oeuvres mal connues et aux Lieder de Beethoven. Mille mercis.

  • Pierre-Jean Chenevez
    Pierre-Jean est un fin connaisseur de Ludwig van Beethoven et de son oeuvre.
    Merci.
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