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Écouter quelques autres uvres de Ludwig van Beethoven |
A ce jour, ce site www.LvBeethoven.com vous propose 928 fichiers midi et 389 fichiers mp3des oeuvres de Ludwig van Beethoven. En ce qui concerne les fichiers Midi, ce sont des musiques au son électronique, qui sont créés - on dit "séquencés" - par des musiciens qui en deviennent propriétaires. Ce n'est donc pas un son issu d'un orchestre, mais le résultat est souvent surprenant. A vous de les écouter... N'hésitez pas à consulter notre rubrique "Quelques précisions sur les fichiers midi". |
Oeuvres de musique de chambre : instruments à cordes |
Opus 3 1795 |
Opus 3 - Trio en mi bemol majeur pour violon, violon alto et violoncelle - 1795
Trio en mi bémol majeur op. 3 pour violon, alto et violoncelle (rédaction définitive), 1795 - printemps 1796, publié en parties séparées à Vienne, Artaria, printemps 1796 ; en partition à Mannheim, Heckcl, octobre 1848. GA. n. 54, série 7/1, - Bruers 3 - KH. 3 - L. LES, page 50 - Nottebohm 3 - P. 64 - Sch. pages 219/42 - Thayer 18, Biamonti 105. On a déjà parlé de la première rédaction de ce Trio et de la dérivation hypothétique de la présente rédaction, définitive, d'une tentative ratée d'adaptation du Quatuor. On reconnait aisément les caractères de légèreté, d'élégance et d'agrément qui, unis à la variété et au plus grand nombre des mouvements, rendent l'oeuvre plus voisine du divertissement et de la Sérénade que des Trios op. 9, composés par Beethoven à la même époque. Elle constitue un ensemble organique, où la valeur du complexe triomphe. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 8 1796-1797 24'53" |
Sérénade pour Violon alto et Violoncelle Sérénade en re majeur Opus 8, pour violon, alto et violoncelle, 1796 - 1797, publiée en parties détachées à Vienne, Artaria, octobre 1797 ; en partition à Mannheim, Heckel, avec autorisation de la Maison Artaria, octobre 1848. GA. n. 58, série 7/5, - Bruers 8 - KH. S - L. LES, P. 85 - N. 8 - P. 88 - Thayer 50 Biamonti 135. Le manuscrit original est perdu. L'oeuvre se compose de cinq parties principales : la première (Marche Adagio), troisième (Adagio avec intercalé un "Scherzo") et une cinquième (Tema con variazioni) articulées chacune en mouvements différents ; les autres deux, (Menuet - Polonaise), bien définies dans les formes respectives de danse. La troisième mouvement pourrait se rapprocher, pour le contraste entre l'Adagio et le Scherzo qui la constituent, au deuxième mouvement, dans le même ton de ré mineur, de la Sonate pour piano op. 28, mais sans arriver à la composition finale des deux éléments expressifs différents, alors que pour la physionomie spéciale de la mélodie l'imagination court en avance par rapport aux temps lents de la Sonate pour piano op. 10 numéro 3 et du Quatuor op. 18 n°1, aussi ceux-ci en ré mineur. Le Scherzo qui s'insère au milieu, est typiquement une brève badinerie instrumentale. L'Adagio discrètement mozartien qui suit la Marche initiale est une page de sereine, expansion joviale qui fait contraste avec l'Adagio qui suit, en mineur, constituant la troisième partie. Dans le Menuet le sourire s'insinue à travers la robustesse de la constitution rythmique. La Polonaise est emplie d'une joie dansante. La dernière partie - tema con variazioni, avec reprise de la Marcia initiale - est l'une des conclusions auxquelles Beethoven recourra, y compris dans des oeuvres postérieures. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Opus 137 1817 1'51" |
Fugue pour 2 Violons, 2 Alto et 1 Violoncelle
Fugue en re majeur pour 2 violons, 2 altos et violoncelle op. 137, novembre 1817, publié à Vienne, Haslinger, automne 1827 (partition et parties séparées). GA. n. 35 (série 5/4) - Bruers 137 - KH. 137 - L. IV, P. 308 - Nottebohm 137 - Thayer 213. Un manuscrit original inachevé se trouve à Vienne, aux archives de la Société des Amis de la Musique ; un autre, achevé, daté 28 novembre 1817 dans la bibliothèque du Conservatoire de Paris. Oeuvre de petite envergure, avec un sujet de caractère désinvolte, conçue comme oeuvre seule, et non comme une partie d'autres et plus vastes compositions du même genre, cette fugue est également un document de l'inclinaison que manifeste Beethoven depuis les ans de la maturité, à reprendre la forme classique en la traitant avec une certaine indépendance. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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WoO 9 1795 10'30" |
6 menuets pour 2 violons et violoncelle | Séquencé par Pierre-Jean Chenevez |
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WoO 11 1798 ? 5'08" |
7 landler en ré majeur, pour 2 violons et violoncelle
Laendlerische Taenze (Danses champêtres) (7) pour deux violons et basse, version pour piano, 1797-1798, publié à Vienne, Artaria, printemps 1799. GA. n. 198 (série 18/16) - B. 168 - H. 27 - KH. (WOO) 11 - L. IV, P. 343/5 - N. P. 150 - P. 90 - T. 95. Aujourd'hui, ces danses sont connues uniquement dans la version de rédaction pour piano. Sept brefs morceaux : illustrations de Laendler assez stéréotypés, musique encore plus élémentaire queles précédentes compositions du même genre. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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WoO 15 1802 4'34" |
6 landler pour 2 violons et violoncelle
Landlerische Tanze (Danses champêtres) pour piano, transcription des danses pour deux violons et basson WoO 15, été 1802, publiées à Vienne, Artaria, en septembre 1802. GA. n. 197 (série 18/15) - 13. 169 - KH (WOO)15, p. 452 - L. IV, P. 342/B16 - N. P. 151 - T. 94.Biamonti 325. La partie du violon premier est passée sans modifications comme première ligne du piano, avec l'addition exceptionnelle de quelques notes. Les danses avaient un usage populaire (pour de petites rencontres citadines ou champêtres) comme les danses précédentes. On peut penser à ces danses comme des musiques jouées par des groupes de musiciens vagabonds pour qui, comme affirme Schindler, Beethoven composa quelques musiques en forme de danses (voir WoO 11, 17 et surtout le "scherzo" de la "Pastorale"). |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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WoO 32 1795-1798 9'46" |
Duo, en mi bémol majeur, pour alto et violoncelle " mit zwei obligaten Augenglasern " (avec deux paires de lunettes obligées), 1795-1798.
Bruers 298 - KH. (WoO)32 - Hess 22, 23, 24 - Peters 63. Le manuscrit original fait parti du manuscrit Kafka du British Museum. La phrase curieuse jointe au titre "mit zwei obligaten Augenglasern" (avec deux paires de lunettes obligées) est une allusion espiègle à la faiblesse de vue des premiers deux interprètes que furent, probablement, Beethoven lui-même (qui était altiste dans l'orchestre électoral de Bonn) et le Comte Zmeskall. Le duo entre dans le nombre des petites compositions pour deux instruments (dans notre cas pas jouée fréquemment ensemble) créées sans aucune raison spéciale d'ordre technique, mais plus probablement pour satisfaire des amis musiciens ou amateurs : comme par exemple la Sonatine pour deux flûtes, les Duos pour clarinette, les morceaux pour mandoline et piano, la sonate Opus 17 pour piano et cor. Le premier temps, publié à Leipzig, Peters, en 1912, de Fritz Stein, est dans une forme claire de sonate et possède une structure équilibrée. Le fragment du second temps, existe dans la même feuille (23 mesures de alto seul) et a été publié en fac-similé et en presse, par Willy Hess dans "Musique", en novembre 1953. Le menuet a été publié par Carl Haas en 1952 par Peters Hinrichsen, Londres. Ensuite, l'ensemble a été inclu par Willy Hess dans le sixième volume des "Supplemente zur G.A." 1963. Deux mots sur Nicolaus Zmeskall von Domanovetz : déjà dans ses premières années de son séjour viennois, Beethoven avait lié avec le Hongrois Nicolaus Zmeskall von Domanovetz (1759-1833), dirigeant de la Chancellerie de Cour, une amitié qui dura toute leur vie. Beethoven lui dédia, en 1810, le Quatuor "Serioso" opus 95. Zmeskall était bon musicien (compositeur, auteur entre l'autre de différents Quatuors et violoncelliste) et il nourrit pour le maître un sentiment très fidèle. Il le manifesta de plus différentes manières : en jouant en privé avec lui en quatuor ou en "duo", en nombreuses occasions pour de petites contingences de la vie commune (recherche de logements, diverses commissions, etc...). Il dût être de bon caractère pour s'adapter aux épithètes bouffones, et pas toujours trop gentilles, dont Beethoven le gratifiant, lui attribuant parfois des titres nobiliaires inexistants ou contrefaits. Beethoven avait en Zmeskall un ami fidèle jusqu'à sa mort. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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WoO 34 1822 0'19" |
Petite composition pour deux violons
Dédicacé à Alexandre Boucher, le 29 avril 1822. Le manuscrit se trouve dans la bibliothèque du Conservatoire de Paris (Max Unger) pages 92-93 ; c'est un petit morceau de sept mesures, écrit pour le violoniste français Alexandre Boucher, qui était venu rendre visite à Beethoven, avec une lettre de recommandation de Goethe. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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WoO 35 1825 0'30" |
Petit mouvement (canon instrumental), en la majeur, pour 2 violons
Daté du 3 août 1825 Publié par L. Nohl en "Neuen Briefen Beethovens", 1867, page 274 numéro 290, puis d'autres ; récemment par Willy Hess dans le sixième dossier des Supplemente zur GesamtAusgabe, 1963. Bruers 222, Hess 273, KH (WoO) 35. Le manuscrit original fait partie de la récolte Paul Warburg de New York. Une ébauche se trouve dans le cahier De Roda. Il s'agit d'un petit morceau de 8 mesures, probablement pour deux violons, écrit pour le Hollandais Otto De Boer, peintre, musicophile et grand admirateur de Beethoven, en souvenir de sa visite au maître. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Hess 29 1795 6'00" |
Prélude
et fugue, en mi mineur, pour 2 violons
et violoncelle
Le manuscrit original est conservé aux archives de la Société des Amis de la Musique de Vienne. Nottebohm, Studien, page 63 présente le Prélude avec les corrections de Salieri et les premiers mesures de la fugue. Édition moderne complète par W. Hess dans le sixième dossier des Supplemente zur GA., 1963. Selon une indication de Beethoven rapportée par Nottebohm, un Presto aurait dû terminer la Fugue, mais on n'en a pas trouvé de trace. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
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Hess 40 1817 2'48" |
Mouvement, en ré mineur,
pour quintette à cordes
Prélude à une Fugue en ré mineur pour 2 violons 2 altos et violoncelle, publié la première fois par W. Hess dans le Schweiz. Musikzeitung d'octobre 1935 et plus récemment par la même auteur dans le sixième dossier des Supplemente ZUR GA, 1963. Le manuscrit original est perdu. Nottebohm mentionne cette oeuvre ainsi que les ébauches de la fugue. Le prélude est complet et se compose de 37 mesures auxquelles suivent quelques mesures, Allegro, d'introduction à une fugue. Celle-ci n'est composée que de quatre mesures, puis le sujet est passé au Scherzo de la Neuvième Symphonie. |
Séquencé par Fiorella e Armando Orlandi |
Hess 38 - Transcription pour deux violons, deux altos et cello, de la fugue en si bémol mineur, de la première partie du "Clavecin bien tempéré" de Bach - 1801-1802
Voici la fugue originale en si bémol mineur du "Clavecin bien tempéré" de Bach ; cette fugue est la numéro 22 de la première partie :
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