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Les transcriptions pour piano des symphonies de Ludwig van Beethoven, par Franz Liszt |
A noter, la publication par Harmonia Mundi, de 1986 à 1988, de l'intégrale des symphonies transcrites pour piano par Liszt, et interprétée par plusieurs pianistes de renom : Jean-Louis Haguenauer, George Pludermacher, Alain Planès, Paul Badura-Skoda, Michel Dalberto et Jean-Claude Pennetier.
Je ne sais pas si un coffret avec les 7 CD est paru avec un livret de présentation. Malheureusement, les livrets de chaque CD sont plus que superficiels, et c'est bien dommage. A rechercher en occasion... |
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La transcription de la 9e symphonie pour piano de Wagner |
Bis - 1998 |
Richard Wagner effectuera lui aussi une transcription de la neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven. Mais il effectuera ce travail en 1831 pour piano, solistes et choeur. Une occasion d'entendre cette oeuvre sous un nouveau jour, et interprétée avec brio par la pianiste japonaise Noriko Ogawa. |
La 2e symphonie transcrite pour trio |
C'est en 1803 que Beethoven réalisa la transcription pour trio de sa deuxième symphonie. Il n'était pas possible aux passionnés de musique de l'époque de se payer les services d'un orchestre complet. Aussi, de nombreux compositeurs adaptaient leurs oeuvres pour une formation plus réduite : harmonie, quintet, quatuor ou, comme ici, trio (piano, violon, violoncelle). Sans renier la version symphonique, cette version est remarquable de délicatesse et de finesse. Un petit bijou. Ce cd inclut également le 4e concerto pour piano, transcrit pour piano et quintet à cordes (redécouvert et reconstruit par Hans-Werner Küthen). |
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Arrangements d'époque pour ensemble à cordes de deux symphonies et d'une sonate pour piano de Beethoven |
Première mondiale - Enregistrement : 2004. Ces trois arrangements ont été publiés par des éditeurs de renom avec lesquels Beethoven était en relation pour la publication de ses oeuvres. Ce sont des versions étonnantes à découvrir.
Le Locrian Ensemble est composé d'une quintette de musiciens de Londres. |
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La 6e symphonie transcrite pour sextuor à cordes |
A l'époque à laquelle vivait Beethoven, les symphonies étaient transcrites couramment, ce qui permettait que l'oeuvre soit jouée par des formations plus petites, voire parfois par un instrument seul, essentiellement le piano. Ainsi, Michael Gotthardt Fischer (1773-1829) réalisa une adaptation de la sixième symphonie de Ludwig van Beethoven pour sextuor à cordes. Le Kölner Streichsextett, formation renommée et reconnue en Allemagne nous fait découvrir avec subtilité cette oeuvre. Il est remarquable de noter à quel point chaque instrument, violon, violon alto et violoncelle, reprend soit sa propre partition, soit celle des vents, et les tutte sont bien rares. Ce qui est remarquable, avec ce type de transcription, c'est l'épurement de l'oeuvre et la mise en exergue de voix que l'on entend peu ou parfois pas au sein de l'orchestre, notamment lorsque les violons sont trop nombreux. En accompagnement de la sixième de Beethoven se trouve une oeuvre de Augusto Valente "Six to midnight", résolument plus moderne. |
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La transcription de la 7e symphonie pour Harmonie |
Accent (Belgique) Enregistré en 1984 |
L'harmonie est constituée de 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 cors et 2 bassons, accompagnés d'un autre instrument à vent, souvent une contrebasse. L'existence de ce type d'ensemble permettait à certains nobles d'avoir de petits orchestres personnels. Cependant, peu de compositeurs écrivaient pour ces ensembles. Les éditeurs firent alors transcrire des uvres célèbres, parfois avec l'accord et la révision du compositeur, parfois sans... |
Wenzel Sedlak arrangea 11 sections de Fidelio, supervisé par Beethoven d'après le Wiener Zeitung du 1er juillet 1814. Il réalisa également les réductions des symphonies n°7 et n°8, publiées en 1816. Bien entendu, ces ensembles ne permettent pas de bénéficier pleinement de l'ampleur sonore et harmonique des symphonies de Beethoven. Mais c'est ainsi que les contemporains du compositeur pouvait entendre ses uvres. Ce Cd contient la 7e symphonie, opus 92, et l'ouverture de Fidelio, opus 72b, dans leur version pour harmonie. Le livret, dont sont tirées ces informations, donne une bonne présentation des problèmes liés aux arrangements (en Anglais seulement). |
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La 7e symphonie adaptée pour instruments à vents |
Atma - 1997 |
Voici deux oeuvres majeures de Beethoven dans des versions pour intruments à vents, interprétées par Les Vents de Montréal dirigés par André Moisan :
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La 7e symphonie pour piano à 4 mains, et autres oeuvres |
Le Prague Piano Duo nous régale avec ce CD original. Si les transcriptions réalisées par Hugo Ulrich, pour deux pianos, des symphonies de Ludwig van Beethoven sont communes en partition, c'est probablement le premier enregistrement sur CD de cette oeuvre. Le couple s'entend à merveille et la couleur de cette oeuvre, et des autres que regroupe ce CD, est intense et musicale.
A écouter et écouter encore. |
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Transcriptions de symphonies pour orgue |
Voici deux symphonies de Beethoven, transcrites pour orgue par Ernst-Erich Stender : la première et la cinquième. La première conserve sa légèreté et même les accords légers ne sont pas écrasés par la puissance de l'orgue. C'est une petite merveille. La cinquième, quant à elle, est moins convaincante. Trop sacralisée par la transcription, l'auditeur est parfois envahi par ce déluge de sons et il se perd face à une oeuvre qu'il subit. Dommage. |
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Ernst-Erich Stender a également réalisé la transcription de la neuvième symphonie. Là encore, certaines envolées sont superbes, justes et pleine d'harmonie. A d'autres moments, les tutti particulièrement, les notes s'emmêlent et la mélodie semble disparaître. Une transcription inégale mais intéressante pour les amoureux de l'orgue... |
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Transcriptions des symphonies pour quintette à cordes |
Pro Arte Antiqua Praha est un quintette de Prague qui joue sur des instruments d'époque. Mais au delà du son très chaleureux de ces instruments, c'est la qualité des adaptations des symphonies de Beethoven qui force le respect. On se sent transporté à l'époque, entre amis dans une petite pièce mal éclairée, où quelques musiciens de talent nous permette d'accéder à la musique du maître de Vienne. Ce sont là quatre petits bijoux, qu'il vous faudra rechercher en République Tchèque (pour le 5e et la 6e symphonie) ou au Japon (pour les 3e, 5e, 7e et 8e symphonies)... |
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